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 Vers des jours incertains

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Antone
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Antone


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MessageSujet: Vers des jours incertains   Vers des jours incertains EmptyLun 12 Sep - 10:36

Vers des jours incertains Logo_libe a écrit..
Citation :
En Corse, le déclin de l'empire de Charles Pieri

Le FLNC-UC et ses satellites attaqués de toutes parts depuis l'arrestation du chef.

Par Marc PIVOIS

lundi 12 septembre 2005 (Liberation - 06:00)




Désaffection des militants, critiques de cadres, concurrence d'un autre mouvement clandestin et, surtout, violentes morsures infligées par le banditisme... L'été 2005 aura été destructeur pour le Front de libération nationale de la Corse, dit FLNC-UC (Union des combattants), le plus ancien des groupes clandestins.

Le 20 mai , Charles Pieri était condamné à dix ans de prison, pour «abus de bien sociaux» et «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste». Il était considéré par les policiers comme l'un des principaux responsables du FLNC-UC. Certes, mais Pieri le niait catégoriquement. En tout cas, depuis sa condamnation et celle de ses proches compagnons, les signes de délitement se sont accumulés pour le mouvement clandestin. «Il n'y a pas forcément de liens, mais si tout cela arrive en même temps, ce n'est sûrement pas le fruit du hasard», reconnaît un proche de cette mouvance (lire ci-dessous). Les deux attaques de fourgons blindés de transports de fonds commis les 25 juillet et 2 septembre à l'encontre de camions de la société Esse constituent le signe le plus significatif de ce déclin.

Raid. Esse, l'une des trois sociétés de sécurité proches du parti Corsica Nazione-Indipendenza, est l'avatar d'une société de transports de fonds qui avait été créée dans les années 90, en partie pour financer et soutenir logistiquement le FLNC. Durant ces dix dernières années, ces sociétés n'avaient jamais eu d'attaque à déplorer. Aucun voyou ne s'y serait risqué. Dans les années 80, un commando du FLNC avait pénétré dans la prison d'Ajaccio pour y exécuter dans leur cellule deux truands soupçonnés du meurtre d'un de ses membres, Guy Orsoni.

De même, entre la Brise de mer ­ la nébuleuse mafieuse bastiaise sans l'accord de qui aucune action délictuelle d'envergure ne peut se faire dans le nord de l'île ­ et le FLNC-UC, existait un accord tacite de non-agression. Les deux attaques de cet été sont, selon nos informations, l'oeuvre d'une douzaine d'hommes du milieu. Une moitié viendrait du continent et l'autre de Haute-Corse. «Ils n'ont pu agir sans avoir, au minimum, l'accord de la Brise de mer», assure un enquêteur.

Le pacte tacite paraît ainsi avoir volé en éclats. Esse, non seulement, perd sa réputation de transporteur de fonds inattaquable, mais risque en outre de se voir retirer sous peu son agrément préfectoral pour divers manquements aux règles de sécurité. L'intérêt des «commanditaires» des deux braquages pourrait être d'accélérer la liquidation de la société, afin de reprendre ses contrats. «Le Front n'a plus les capacités militaires pour réagir comme par le passé», déplore un militant qui assure que pour «s'attaquer à la Brise de mer aujourd'hui, il faut être soit suicidaire, soit en situation de force».

Concurrence. En a-t-on fini pour autant avec la clandestinité en Corse ? Probablement pas. L'autre groupe clandestin, le FLNC du 22 octobre, a le vent en poupe. Contrairement à son concurrent, il n'a jamais décrété de trêve des attentats et s'est toujours montré hostile à la «politique de main tendue» vis-à-vis des élus traditionnels corses et à la politique d'union avec les autonomistes. Des choix qui, à terme, auraient pu conduire effectivement à la fin des violences. Mais aujourd'hui, où ces deux lignes sont de plus en plus contestées par une partie importante de la base nationaliste, le maintien d'une ligne dure par le FLNC du 22 octobre lui assure un certain avantage auprès des partisans de la «radicalisation face à l'Etat».

Magnanime, il serait prêt à «venir au secours» de son concurrent, voire «à conclure des accords d'assistance militaire». Autant dire, à l'avaler

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Antone
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MessageSujet: Re: Vers des jours incertains   Vers des jours incertains EmptyLun 12 Sep - 10:38

Ou encore...
Citation :




Vers une radicalisation

Par Marc PIVOIS

lundi 12 septembre 2005 (Liberation - 06:00)




Ces dernières semaines, des «personnalités» du monde nationaliste n'hésitent plus à rendre public leur désaccord avec la ligne Corsica Nazione, incarnée par Jean-Guy Talamoni. L'ancien élu territorial Paul Quastana, dans le mensuel Corsica, tempête contre le manque d'esprit «offensif», tout en défendant des positions proches du mouvement Rinuvu. Tout comme Alain Ferrandi, chef du commando Erignac, qui, de sa prison, a transmis une lettre ouverte très critique et s'apprêterait à rejoindre Rinuvu. Or ce mouvement exprime des positions quasiment identiques à celles de l'autre FLNC, dit du 22 octobre. Lequel est de plus en plus actif sur le terrain, au grand plaisir de la base nationaliste, notamment chez les jeunes.





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