| [5 Mai 1992] La tragédie de Furiani | |
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SEBASTIEN22 Pascual Garrido
Nombre de messages : 2636 Age : 50 Localisation : PLANCOET Date d'inscription : 04/05/2011
| Sujet: [5 Mai 1992] La tragédie de Furiani Lun 10 Oct - 12:11 | |
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fabrice Cédric Uras
Nombre de messages : 10319 Age : 54 Localisation : Reims Date d'inscription : 03/09/2004
| Sujet: Re: [5 Mai 1992] La tragédie de Furiani Lun 10 Oct - 14:20 | |
| Pour ma part ... supprimer la musique. | |
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Antone Administrateur
Nombre de messages : 21049 Age : 66 Date d'inscription : 02/09/2004
| Sujet: Re: [5 Mai 1992] La tragédie de Furiani Lun 10 Oct - 14:50 | |
| je vais m'exprimer franchement. Ce que tu écris est très bien. Dans la veine de ce qui toujours écrit sur le drame. Tout le monde parle des conséquences et des responsabilités de l'état, de la fédération. Qui sont réelles. On évite soigneusement de parler de la double billetterie mise en place, de la cupidité folle qui a rendu possible cet accident et des responsabilités internes. Ta présentation est politiquement correcte. | |
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Ghjuvanni Jamie Fullarton
Nombre de messages : 631 Date d'inscription : 15/08/2005
| Sujet: Re: [5 Mai 1992] La tragédie de Furiani Lun 10 Oct - 15:48 | |
| Et des conséquences mortifères que cela a également eu par la suite, même si ce n'est pas forcément l'espace pour en parler... | |
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PIXININI Carlos Borges
Nombre de messages : 1283 Age : 51 Localisation : furiani Date d'inscription : 03/12/2007
| Sujet: Re: [5 Mai 1992] La tragédie de Furiani Lun 10 Oct - 17:09 | |
| comme certains ici le savent, j'y etais et cela m'a couté deux ans de béquilles j'aimerai juste souligner un truc: moi , si j'aurai été dirigeant du sporting en 1992; j'aurai fait exactement les memes conneries la catastrophe du 5 mai a débuté apres l'epopée europeenne et la victoire en cdf en 1981 c'est a cette epoque qu'un nouveau stade aurait du etre construit a bastia cela n'a pas été le cas et la catastrophe en est la terrible consequence | |
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PIXININI Carlos Borges
Nombre de messages : 1283 Age : 51 Localisation : furiani Date d'inscription : 03/12/2007
| Sujet: Re: [5 Mai 1992] La tragédie de Furiani Lun 10 Oct - 17:11 | |
| sinon bravo pour ta page | |
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SEBASTIEN22 Pascual Garrido
Nombre de messages : 2636 Age : 50 Localisation : PLANCOET Date d'inscription : 04/05/2011
| Sujet: Re: [5 Mai 1992] La tragédie de Furiani Lun 10 Oct - 21:51 | |
| J'ai fait cela en mémoire des victimes et de ce qui ont vécu cela. Faire un procès d'intention n'est pas de mon ressort, sans parler d'éventuelles conséquences derrière!!!!!!
Fab tu n'aimes pas la musique, c'est une chanson écrite par JF Bernardini spécialement pour le drame!!!
Merci de vos commentaires. | |
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Swedish Tenimi Tchernia's addict
Nombre de messages : 3613 Age : 42 Localisation : Je sais plus trop là... Date d'inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: [5 Mai 1992] La tragédie de Furiani Mar 11 Oct - 10:36 | |
| Pour appuyer Fabrice, je souhaiterais aussi que la musique ne se lance pas automatiquement. | |
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PIXININI Carlos Borges
Nombre de messages : 1283 Age : 51 Localisation : furiani Date d'inscription : 03/12/2007
| Sujet: Re: [5 Mai 1992] La tragédie de Furiani Jeu 26 Jan - 19:49 | |
| laissez moi vous raconter une histoire un homme aborde ma mére dans la rue il lui demande si elle est la soeur de jean G... apres lui avoir repondu oui, l'homme lui dit: "madame, ça fait 20 ans que j'ai une photo de votre fils et j'aimerai que vous lui donniez" ma mere est tres etonnée et ne comprend pas il lui donne le bout de papier journal ou on voit sur une photo 3 hommes entouré un jeune homme par terre l'un des hommes tient deux perfusions ; c'est l'homme qui a abordé ma mere le jeune homme mal en point allongé dans l'herbe c'est moi | |
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SEBASTIEN22 Pascual Garrido
Nombre de messages : 2636 Age : 50 Localisation : PLANCOET Date d'inscription : 04/05/2011
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SEBASTIEN22 Pascual Garrido
Nombre de messages : 2636 Age : 50 Localisation : PLANCOET Date d'inscription : 04/05/2011
| Sujet: Re: [5 Mai 1992] La tragédie de Furiani Jeu 26 Jan - 20:12 | |
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SEBASTIEN22 Pascual Garrido
Nombre de messages : 2636 Age : 50 Localisation : PLANCOET Date d'inscription : 04/05/2011
| Sujet: Re: [5 Mai 1992] La tragédie de Furiani Mer 1 Fév - 19:03 | |
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absolut bastia Raaaaaaaaaaleur
Nombre de messages : 7718 Age : 58 Localisation : dans mon bunker en 1ère ligne Date d'inscription : 18/11/2004
| Sujet: Re: [5 Mai 1992] La tragédie de Furiani Mer 1 Fév - 20:54 | |
| Pixi tu as toujours ? ta video inédite et exclusive de l'avant match que tu avais mise en ligne sur populu turchinu à l'époque. | |
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PIXININI Carlos Borges
Nombre de messages : 1283 Age : 51 Localisation : furiani Date d'inscription : 03/12/2007
| Sujet: Re: [5 Mai 1992] La tragédie de Furiani Lun 16 Avr - 9:42 | |
| je dois l'avoir dans un coin
mais tu la trouve sur you tube en cherchant bien.. | |
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PIXININI Carlos Borges
Nombre de messages : 1283 Age : 51 Localisation : furiani Date d'inscription : 03/12/2007
| Sujet: Re: [5 Mai 1992] La tragédie de Furiani Lun 16 Avr - 9:44 | |
| petit lion doit nous avoir ça | |
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SEBASTIEN22 Pascual Garrido
Nombre de messages : 2636 Age : 50 Localisation : PLANCOET Date d'inscription : 04/05/2011
| Sujet: Re: [5 Mai 1992] La tragédie de Furiani Lun 16 Avr - 11:08 | |
| Arf, la vidéo n'est plus en ligne.......... | |
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PIXININI Carlos Borges
Nombre de messages : 1283 Age : 51 Localisation : furiani Date d'inscription : 03/12/2007
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PIXININI Carlos Borges
Nombre de messages : 1283 Age : 51 Localisation : furiani Date d'inscription : 03/12/2007
| Sujet: Re: [5 Mai 1992] La tragédie de Furiani Mer 2 Mai - 10:20 | |
| a noter que cette petite histoire a intéressé m6,france 2 et l'equipe sachez le ; ce forum est tres lu | |
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PIXININI Carlos Borges
Nombre de messages : 1283 Age : 51 Localisation : furiani Date d'inscription : 03/12/2007
| Sujet: Re: [5 Mai 1992] La tragédie de Furiani Mer 2 Mai - 20:08 | |
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fabrice Cédric Uras
Nombre de messages : 10319 Age : 54 Localisation : Reims Date d'inscription : 03/09/2004
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PIXININI Carlos Borges
Nombre de messages : 1283 Age : 51 Localisation : furiani Date d'inscription : 03/12/2007
| Sujet: Re: [5 Mai 1992] La tragédie de Furiani Sam 5 Mai - 8:18 | |
| 3 pages sur l'equipe à voir | |
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absolut bastia Raaaaaaaaaaleur
Nombre de messages : 7718 Age : 58 Localisation : dans mon bunker en 1ère ligne Date d'inscription : 18/11/2004
| Sujet: Re: [5 Mai 1992] La tragédie de Furiani Sam 5 Mai - 9:30 | |
| histoire incroyable Pixi c'est donc toi en bas à gauche allongé | |
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Antone Administrateur
Nombre de messages : 21049 Age : 66 Date d'inscription : 02/09/2004
| Sujet: Re: [5 Mai 1992] La tragédie de Furiani Sam 5 Mai - 9:55 | |
| Furiani 20 ans après: notre journaliste racontePar Philippe Broussard, publié le 05/05/2012 à 09:10 Une tribune du Stade Armand-Cesari ajoutée pour la demi-finale s'est effondrée avant le match. Bilan: 18 morts et plus de 2000 blessés. REUTERS/Stringer L'effondrement d'une tribune du Stade de Furiani le 5 mai 1992, avant la demi-finale de la Coupe de France entre Bastia et Marseille, a fait 18 victimes et 2357 blessés. Parmi ces derniers, Philippe Broussard, rédacteur en chef du service enquêtes de L'Express et alors reporter au Monde. Il raconte dans un livre de témoignages. Extrait.
Une fois, une seule, j'ai voulu écrire sur Furiani. C'était à l'hôpital de Bastia, dans la nuit du 5 au 6 mai 1992. Il devait être une ou deux heures du matin. Allongé sur un brancard, avec l'interdiction d'essayer de poser le pied par-terre, j'ignorais encore la gravité de mes blessures. Mon dos était touché, je le savais, je le sentais. Mais à quel point? Le service de radiologie était saturé. Des cas bien plus urgents devaient être traités en priorité. Il ne me restait qu'à attendre, des heures durant, en redoutant le pire: la paralysie. Aucun lit n'étant disponible, des infirmiers m'avaient installé sur ce brancard dès mon arrivée. Depuis, j'étais sans cesse déplacé d'un endroit à un autre: un couloir, un bureau, une salle d'attente. Partout, le même chaos, la même peur du lendemain. Les blessés affluaient par dizaines, certains si gravement atteints que je détournais le regard à leur passage, de crainte d'être traumatisé à vie. L'hôpital n'était plus que cris et larmes, et nous étions tous là, victimes, parents, personnel soignant, engloutis par cette nuit sans fin. Je serais bien incapable de dire pourquoi mais c'est à ce moment-là que j'ai voulu écrire un article pour mon journal, Le Monde. Faire mon métier, porter noir sur blanc l'horreur de cette soirée de printemps. Tandis que les anti-douleur me plongeaient peu à peu dans un état second, ce projet est devenu une obsession. Une manière, surtout, de penser à autre chose qu'à un fauteuil roulant. Je devais, j'allais, écrire un "papier". Une infirmière a fini par me tendre une feuille et un stylo. J'ai rédigé une ligne, la plus belle qui soit pour un reporter: "De notre envoyé spécial". Et puis, plus rien. Soudain prisonniers de ce corps en souffrance, les mots ne venaient pas, les images prenaient déjà le dessus, jouant et rejouant, jusqu'à la nausée, le film de cette maudite journée. Aujourd'hui encore, ces séquences visuelles demeurent les mêmes, des "flash" d'un clarté glaciale, à jamais mémorisés. La montée vers les derniers rangs de cette tribune de bric et de broc. Les retrouvailles avec mes amis Gilles Verdez (Le Parisien), Jean-Marie Lanoë (France football), Vincent Alix (RMC). Le craquement, la chute, la mort entrevue. Le silence des premières secondes. La stupeur dans les yeux de Gilles. Et cet amas de ferrailles, briseur de vies. L'attente, l'évacuation, à l'arrière d'un fourgon de police, le dos bloqué. La suite, c'est l'hôpital, et deux visages. Le premier est celui d'une inconnue d'une cinquantaine d'années, sans doute corse. Elle émerge de la foule massée à l'entrée, et son regard plein de bonté croise le mien à l'instant où des infirmiers me transportent vers l'intérieur. En suivant le mouvement, elle me demande: "Je peux vous aider? Faut-il prévenir votre famille?". Je lui laisse un numéro. Sans même connaître mon nom, elle téléphonera à mes proches pour leur dire cette simple phrase: "Le petit jeune homme est vivant". Si elle lit ces lignes, qu'elle sache combien nous lui sommes reconnaissants. L'autre visage est celui d'un interne. Corse, lui aussi. Penché vers moi alors que j'attends toujours de passer une radio, il me fait part de ses convictions indépendantistes et me lance en substance: "Ca me fait mal d'avoir à soigner un Français!". Il y a de la haine et de la bêtise dans son regard. S'il lit ces lignes, qu'il sache que le temps n'a pas fait son oeuvre d'oubli, encore moins de pardon. La nuit s'est éternisée. Au petit matin, un autre médecin, bien plus tolérant, m'a annoncé que je ne serai pas paralysé. Les radios, puis l'IRM, ont conclu à un déplacement du bassin, une blessure grave mais pas irréversible. Beaucoup ont eu moins de chance. Dans les années suivantes, il m'est arrivé de croiser, dans des stades ou ailleurs, d'autres "survivants" de ce drame: Gilles, Jean-Marie, Vincent... Jamais nous n'avons évoqué, ou très peu, cette souffrance commune. Chacun l'a gardée pour lui, le plus souvent par pudeur, par respect pour les autres victimes. Malgré tout, Furiani est resté en moi, en nous. Jusqu'à cet article, enfin terminé. Témoignage extrait de Furiani 20 ans, publié par l'Union des Journalistes de Sport en France. | |
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Antone Administrateur
Nombre de messages : 21049 Age : 66 Date d'inscription : 02/09/2004
| Sujet: Re: [5 Mai 1992] La tragédie de Furiani Sam 5 Mai - 9:57 | |
| Furiani, 20 ans après Créé le 02-05-2012 à 11h06 - Mis à jour le 05-05-2012 à 10h59 Par Le Nouvel Observateur avec AFPLe 5 mai 1992, 18 personnes perdaient la vie dans l'effondrement d'une tribune métallique géante dont l'enquête révélera des malfaçons et des irrégularités.
La catastrophe de Furiani le 5 mai 1992 a coûté la vie à 18 personnes et fait plus de 2.000 blessés. (TOUSSAINT CANAZZI / AFP) Vingt ans après la catastrophe de Furiani, ses 18 morts et 2.300 blessés qui ont traumatisé la Corse et le monde du football, le souvenir reste douloureux pour les victimes et leurs proches qui refusent l'oubli et sont choqués par l'interminable saga de la reconstruction du stade. Ecoeurés par "la course au fric" et l'irresponsabilité qui provoquèrent la tragédie du 5 mai 1992, les victimes réclament encore l'application d'une promesse officielle de ne plus disputer de match professionnel un 5 mai. Leur amertume est amplifiée par l'état du stade Armand-Cesari, dans lequel des dizaines de millions d'euros ont été engloutis depuis vingt ans et dont la rénovation n'est toujours pas achevée. C'est pourtant dans cette enceinte enclavée et dont certaines parties reconstruites sont en piteux état qu'évolue toujours le Sporting Club de Bastia, véritable locomotive du sport corse. C'est là que mardi 1er mai au soir le SCB a gagné le droit de retrouver la Ligue 1 en s'assurant le titre de champion de Ligue 2 via une victoire 3-0 contre Metz. Vigie de la mémoire, une stèle portant les noms des 18 morts a été érigée à l'entrée du stade. Le 5 mai 1992, quelques minutes avant le coup d'envoi de la demi-finale de Coupe de France opposant le SCB à l'Olympique de Marseille, dans le stade chauffé à blanc, une tribune métallique géante de 10.000 places s'effondrait comme un château de cartes. "Champ de bataille""En quelques secondes la fête a basculé dans l'horreur" et "le stade en liesse est devenu un champ de bataille", témoignent des survivants de cette "première catastrophe du foot business", selon les mots de l'actuel président de la Ligue corse de football, Marc Riolacci. Les joueurs seront les premiers à porter secours aux victimes enchevêtrées dans l'amas de tubes et de poutrelles métalliques de la tribune Nord. Toute la nuit, une noria d'hélicoptères se posant sur la pelouse emportera les blessés et les morts. Tous avaient été pris au piège d'une tribune montée à la hâte pour augmenter la capacité du vétuste stade de Furiani, une commune du sud de Bastia. L'échaffaudage, haut d'une vingtaine de mètres, fut édifié en une semaine à la demande de la direction du SCB. L'enquête révélera des malfaçons, comme l'utilisation de matériaux incompatibles, et des irrégularités juridiques en matière de sécurité, avalisées par l'administration, dans l'installation d'un ouvrage nécessitant un mois de travail par des personnels spécialisés. Deux ans et demi plus tard, seul l'ingénieur de la société continentale ayant monté la tribune sera condamné à une peine de prison ferme, pour homicides et blessures involontaires. Victimes oubliéesLa double billetterie mise en place pour ce match exceptionnel et les malversations financières qu'il généra furent aussi peu évoquées au procès auquel était absent le président du SCB, Jean-François Filippi, celui qui avait passé commande de la tribune. Il avait été assassiné une semaine avant le procès. "Nous pensions que la justice passerait, mais personne n'a assumé ses responsabilités. Les victimes ont été oubliées. Tout ça pour du fric, c'est indécent", déplore aujourd'hui Vanina Guidicelli, dont le mari, Pierre-Jean, journaliste, est mort de ses blessures dans un hôpital marseillais. A la tête d'un collectif des victimes, Vanina Guidicelli mène depuis un combat opiniâtre pour qu'aucun match professionnel ne soit plus disputé un 5 mai, comme l'avait promis le président François Mitterrand, dont l'engagement ne fut pas suivi d'effets. Soutenu par la population insulaire, le collectif a obtenu cette année le report de la finale de Coupe de France prévue le 5 mai. Mais il souhaite que cette commémoration soit pérennisée, "comme cela se fait en Angleterre où l'on ne joue plus aucun match les 15 avril et 29 mai, suite aux drames d'Hillsborough et du Heysel". Par Le Nouvel Observateur avec AFP | |
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PIXININI Carlos Borges
Nombre de messages : 1283 Age : 51 Localisation : furiani Date d'inscription : 03/12/2007
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| Sujet: Re: [5 Mai 1992] La tragédie de Furiani | |
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