20ème journée..Caen ça veut pas, ça veut pas!

Le Tonnerre de Brest s'abat sur Le Havre
Victorieux du Havre (2-1), qui avait pourtant ouvert le score, Brest compte désormais sept points d'avance sur le club doyen, troisième. Les Brestois ont démontré de belles choses jeudi : les hommes de Dupont peuvent croire à la montée.
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Nantes coule
Nantes n'y arrive décidément plus. Défaits à Clermont (2-0), les Canaris n'ont glané que cinq points sur les 27 derniers possibles. Malgré l'arrivée de Jean-Marc Furlan, en lieu et place de Gernot Rohr, les coéquipiers de David De Freitas accusent toujours quatre longueurs de retard sur le podium. Rien d'encore insurmontable, mais le mal est profond. Les Nantais inquiètent toujours un peu plus. La crise est bel et bien là sur les bords de l'Erdre. Ça doit en faire sourire plus d'un et notamment l'entraîneur clermontois Michel Der Zakarian…

Caen se reprend
Un peu moins facile depuis quelques semaines, Caen s'est bien repris face à Bastia (1-0), vendredi soir. La manière n'a pas forcément été au rendez-vous, mais les Normands ont assuré l'essentiel. Grâce à ce succès, les troupes de Franck Dumas confortent encore un peu plus leur statut de leader incontesté de Ligue 2. Les coéquipiers de Grégory Proment ont pris onze points d'avance sur le quatrième, Arles-Avignon.

Strasbourg y est presque
Strasbourg n'a fait qu'une bouchée de Laval (4-1), vendredi soir. Insuffisant pour sortir de la zone rouge, mais les Alsaciens confirment leur redressement des dernières semaines. Les hommes de Pascal Janin ont pris treize points sur les sept dernières rencontres. De bon augure pour la suite des événements. A l'inverse, les Mayennais rentrent progressivement dans le rang.

Dijon garde la tête hors de l'eau
Grâce à sa large victoire face sur la pelouse de Tours (4-1, Kitambala, Boateng et un doublé de Ribas), Dijon se maintient hors de la zone rouge. Les Bourguignons grimpent à la onzième place, mais ne comptent toujours que deux longueurs d'avance sur le premier relégable, Strasbourg. Frustrant.

Nîmes enchaîne
Victorieux de Vannes (2-0), Nîmes continue son petit bonhomme de chemin et confirme son statut de poil à gratter de la Ligue 2. Il s'agit du quatrième succès des Crocos à l'extérieur cette saison en championnat. Les coéquipiers de Yannick Boli, auteur de son premier but depuis sa récente arrivée en provenance du Paris Saint-Germain, se hissent à la sixième place du classement. Pas mal pour une équipe qui était censée cravacher pour assurer son maintien.

Sedan n'avance pas
Invaincu depuis le 30 octobre dernier et une défaite face à Istres (3-1, 13eme journée), Sedan ne perd plus. Mais ça ne suffit pas pour prendre de la hauteur au classement. Incapables de se défaire de Châteauroux (1-1), vendredi soir, les Sangliers ont raté une nouvelle occasion de prendre leurs distances avec la zone de relégation. Les hommes de Landry Chauvin restent à porter de fusil des relégables avec un seul point d'avance sur Strasbourg (18eme).

Ajaccio se paye Arles-Avignon
Grâce à un but de Christian Kinkela (87eme), Ajaccio a glané un précieux succès face à Arles-Avignon. Les Corses enchaînent ainsi une cinquième victoire consécutive, toutes compétitions confondues. Les partenaires de Carl Medjani occupent désormais la septième place du classement. Inespéré pour une équipe qui était encore dix-septième au soir de la 17eme journée (0-2 face à Metz).

Angers enfonce Guingamp
Dans un match important dans la course au maintien, Angers a fait la très bonne opération de cette 20eme journée en battant Guingamp à domicile (1-0) grâce à une réalisation signée Fall en début de seconde période. Pour les Bretons, qui avaient créer la sensation en éliminant le PSG en Coupe de la Ligue mercredi (1-0), l'enchaînement des matchs a peut-être pesé dans les jambes. En tous cas, Guingamp est dans la zone rouge.

Metz à petits pas
Un point de gagné ou un deux points de perdus ? Une chose est sûre, Metz n'avance pas à une cadence infernale. Menés au score par des Istréens relégables, les Messins sont tout de même parvenus à revenir grâce à un doublé de Bessat. Metz reste aux portes du podium mais rappelons que le club lorrain compte encore deux matchs de retard. Pour Istres, ce petit point glané à domicile les place à quatre points du premier non relégable

Bastia n’y arrive toujours pas



Dans Actualité Pros par JN — 16 janvier 2010 at 3:11 | 25 commentaires

Il n’y a pas eu de miracle au stade Michel d’Ornano vendredi soir, où le Sporting a concédé sa treizième défaite de la saison face a des caennais plus réalistes. Car si de manière générale, les bastiais ont tenu la comparaison avec le leader, c’est une nouvelle fois devant les buts qu’ils n’ont pas su se montrer déterminants.
Il faudra encore attendre pour voir enfin les bastiais ramener une victoire du Continent. Ce soir encore, ils pensaient tenir le bon bout contre un adversaire coriace. Mais a vingt minutes de la fin, une frappe de Nivet venait évanouir tous leurs espoirs et anéantir une prestation plus que correcte.
Les premières minutes de la partie étaient cannaises, mais la première véritable occasion chaude fut à mettre à l’actif des bastiais après un quart d’heure de jeu où Novaes dictait sa loi. Lancé dans l’espace, Gaffory servait André, qui de l’extérieur du pied, passait tout près de l’ouverture du score.
La maitrise du ballon restait normande, sans que Langil et ses coéquipiers ne parviennent à franchir le rideau défensif Corse. Pourtant, même Seube tentait sa chance sans trouver le cadre, alors que Novaes avait rassuré tout son monde en intervenant dans les airs a deux reprises.
Bien en place, la formation de Faruk Hadzibegic terminait de belle manière sa première période en monopolisant le cuir et en se frayant quelques chemins dans la défense tenue par Leca. Mais là aussi, Périatambée manquait de précision pour réellement inquiéter Thébaux.
Comme lors du premier acte, c’est le SMC qui attaquait pied au plancher les dernières quarante-cinq minutes en faisant siège du camp bastiais. Sauf qu’encore une fois, c’est le Sporting qui ne saisissait pas l’occasion d’ouvrir le score. Deux centres consécutifs suivis de frappes directes venaient semer la panique chez les joueurs du Calvados qui étaient tout heureux de pouvoir se dégager… Et sur cette même phase de jeu, la frappe soudaine de Nivet s’écrasait sur la transversale de Novaes.
Seul véritable danger du collectif normand, Nivet allait rapidement se rattraper. Parfaitement servi en retrait par El Arabi, l’expérimenté milieu de terrain plaçait une frappe imparable pour Novaes (0-1).
Désormais mené au score, Bastia répliquait dans la foulée avec à la baguette Niangbo, tout juste entré en jeu, qui transmettait pour Khazri, lequel ne pouvait reprendre aux abords des six mètres.
A son tour, André se présentait devant Thébaux sans trouver la faille. Mais c’est sans doute dans les ultimes minutes de la rencontre que les jaunes manquaient le coche. Toujours présent dans les bons coups, André pensait avoir idéalement trouvé Niangbo sur un centre, mais l’ivoirien ratait une très grosse opportunité de revenir au score, ce qui marquait la fin des espoirs Insulaires…
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SM Caen 1-0 SC Bastia

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En 2010, le SM Caen reprend sa marche en avant à force de patience. Il fallu attendre la 69è minute pour que Benjamin Nivet inscrive le seul but de la rencontre. Armés de 41 points, les hommes de Franck Dumas possèdent 11 points d’avance sur le 4ème de la ligue 2.
Caen a la mauvaise habitude de manquer ses matchs durant le mois de janvier, pire il faut remonter à 1993 pour retrouver trace d’une victoire en championnat pour inaugurer l’année civile. Pour vaincre la malédiction, sur le papier, la proie idéale : Bastia, dernier de Ligue 2 et auteur d’un seul point à l’extérieur cette saison. Franck Dumas avait pourtant prévenu avant la rencontre « il faudra être patient, ca risque d’être beaucoup plus compliqué qu’il ne paraît »
Sur une pelouse déneigée et sous les yeux d’un maigre public pour le stade Michel d’Ornano, les spectateurs restaient sur leur faim à la mi-temps. Le spectacle était assez terne, à retenir néanmoins deux belles occasions, une de chaque côté. Ce furent les Corses qui s’employèrent les premiers sous l’impulsion de Christophe Gaffory qui lançait Pierre-Yves André dans l’angle des six mètres. L’inusable attaquant breton glissait le ballon d’une pichenette en direction du but d’Alexis Thébaux battu. Heureusement pour Caen, la tentative échouait juste à côté (15è). Caen maîtrisait globalement le jeu mais trop timidement pour tromper Magno Macedo Novaes, Benjamin Nivet était bien muselé. Nicolas Seube aurait pu trouver l’ouverture suite à un double une-deux avec Youssef El-Arabi mais le ballon passait légèrement à côté (28è). C’était tout pour ce premier acte de 2010.
Au retour des vestiaires, Julien Toudic remplaçait Steeven Langil et Youssef El-Arabi glissait sur le couloir. Si les bastiais profitait d’un léger flottement de la défense pour se montrer dangereux par l’intermédiaire de Wahbi Khazri et de Christophe Gaffory, le ballon naviguait dangereusement dans le surface de réparation sans trouver preneur. Dans la minute suivante, Caen semblait enfin passer la vitesse suivante. Benjamin Nivet d’une frappe limpide de 25 mètres butait sur la barre corse puis Julien Toudic échouait sur le portier adverse (49è). Caen confisquait enfin le ballon mais ne parvenait pas à trouver la solution.
Franck Dumas changeait de système de jeu avec la sortie de Grégory Proment pour l’entrée d’Anthony Deroin, ce qui constitua la clé du match : le 4-2-3-1 devenait 4-1-4-1, Benjamin Nivet était du coup épaulé à la baguette pour diriger le jeu normand et en profitait pour trouver l’ouverture (69è). Youssef El-Arabi débordait sur le couloir droit et centrait en retrait pour Nivet qui crucifiait le gardien corse.
L’essentiel étant acquis, la fin de match permit surtout à Thomas Heurtaux de se mettre en valeur, un véritable patron pour la défense caennaise. Pierre Yves André semblait en mesure de tester la vigilance d’Alexis Thébaux qui n’eut aucun tir cadré à capter mais Heurtaux au prix d’un sprint montra son autorité à l’attaquant de l’île de beauté et repoussait. La malédiction de janvier sembla se dessiner sur une dernière alerte de taille en faveur des corses suite à un déboulé d’André en direction de Niangbo qui vendengeait.
Par Laurent Hasley pour www.smcaen.frPar Alexandre LUCAS