Incroyable: la police commence a faire son job en Corse

Absolument incroyable, aprés les dernières opérations coup de poing contre dealers et trafiquants de drogue, la police s'attaque au GB

Ou va t'on????? on marche sur la tète c'est une révolution

Citation :

19 juin 2009


Jacques Mariani suspecté de mener des extorsions de fonds depuis sa cellule



JUSTICE. Jacques Mariani a-t-il piloté depuis sa cellule de la centrale de Saint-Maur (Indre) une opération d'extorsion de fonds visant deux discothèques et un restaurant d'Aix-en-Provence? Même s'il n'a pas été mis en examen dans cette affaire, les enquêteurs estiment qu'il en est “le personnage central” et assurent que “plusieurs dizaines de milliers d'euros” ont ainsi été récoltés.
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Fils de Francis Mariani, ex-pilier du gang bastiais de la Brise de mer décédé en janvier dans l'explosion d'un hangar en Corse, Jacques Mariani, 43 ans, qui purge une peine de quinze ans de réclusion criminelle infligée l'an dernier pour le meurtre du nationaliste corse Nicolas Montigny en 2001, a été extrait de sa cellule et entendu mercredi et jeudi dans les locaux de la Direction centrale de la police judiciaire à Nanterre, avant de retourner en centrale vendredi.

Selon les enquêteurs, “il avait un très bon salaire en prison” et aurait “admis une partie des choses”.

18 personnes ont été interpellées dans cette affaire depuis le 14 juin. Huit ont été mises en examen, notamment pour “abus de biens sociaux, blanchiment aggravé, extorsion de fonds en bande organisée et association de malfaiteurs”, et quatre écrouées.

Deux autres personnes était en cours de présentation vendredi devant le juge Charles Duchaine, qui instruit le dossier ouvert en janvier 2009 à la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille.

Parmi les personnes écrouées figurent l'épouse de Jacques Mariani, soupçonnée d'avoir joué les intermédiaires, et “deux agents de recouvrement musclés”, selon le directeur de la PJ marseillaise Roland Gauze.

Le gérant du Mistral, une boîte de nuit d'Aix-en-Provence, a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.

Deux autres établissements aixois, la Joïa (discothèque) et l'Icône (restaurant), sont concernés, ainsi que, peut-être, une boîte dans les Alpes-de-Haute-Provence.

“Le juge décidera plus tard ce qu'il fera de Jacques Mariani”, indique le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, selon qui “les gérants de droit ou de fait de ces établissements versaient, de leur plein gré ou moins de leur plein gré, des sommes à Jacques Mariani, depuis des mois”.

Selon Roland Gauze (PJ), cette affaire s'inscrit dans le cadre des investigations sur le grand banditisme corse, et elle “fait suite au démantèlement de la bande dite du Petit Bar à Ajaccio, et à l'affaire Orsoni”.

En avril, une vingtaine de personnes susceptibles notamment de graviter autour de la bande dite du Petit Bar ont été interpellées dans l'enquête sur la préparation d'un attentat contre Alain Orsoni, l'ancien dirigeant nationaliste du Mouvement pour l'autodétermination (MPA) devenu président du club de foot d'Ajaccio.

Début juin, quinze autres personnes, dont Alain Orsoni, ont été interpellées dans le cadre de l'assassinat, le 3 janvier 2009, à Bastelicaccia (Corse-du-Sud), de Thierry Castola, fils d'un ancien proche d'Alain Orsoni, Francis Castola, lui-même assassiné en 2005.

Mis en examen et incarcéré, Alain Orsoni proteste de son innocence et a engagé une grève de la faim, selon son avocat Me Sollacaro.

Pour monter ces opérations, la direction centrale de la PJ “a mis en oeuvre un groupe de travail permanent sur la problématique corse”, indique le policier Roland Gauze.

“Face aux luttes d'influence en Corse dans le grand banditisme, qui se traduisent par des morts, le directeur central Christian Lothion nous a réunis en décembre et nous a dit: Qu'est-ce qu'on fait?”, explique Roland Gauze.

“Depuis, cinquante enquêteurs travaillent sur les trois sites”, en Corse, à Marseille et Paris, “sur les aspects criminels et financiers, avec des agents des impôts”.

“Il y a une prise en tenaille, assure le policier. Notre stratégie consiste à taper dans tous les groupes et tous les camps.”

Selon le Procureur, la JIRS de Marseille est saisie de 17 affaires d'assassinats ou tentatives commises en 18 mois, plus 15 autres affaires (attaques de fourgons, affaires financières...).

En fait Antone nous fait croire qu'il est en Corse, alors qu'il est au boulot la

Lorsqu'ils auront attrapé certains élus nous pourrons dire qu'ils font leur boulot ...

Peut être qu'Antone est sur le coup ?

vince a écrit:

Lorsqu'ils auront attrapé certains élus nous pourrons dire qu'ils font leur boulot ...

Peut être qu'Antone est sur le coup ?

moi qui croyais qu'élus en place et GB c'était blanc bonnet et bonnet blanc