JUDAS Pascual Garrido
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| Sujet: Gardes a vue dans l'affaire Multedo ...... Jeu 19 Mar - 9:12 | |
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- Trois gardes à vue dans l'enquête sur le meurtre d'un enseignant à Bastia
Il y a 14 heures AJACCIO (AFP) — Trois membres du milieu enseignant ont été placés en garde à vue à Bastia dans le cadre d'une commission rogatoire délivrée par le juge chargé de l'enquête sur le meurtre, en septembre 2008 à Bastia, d'un professeur des écoles de 40 ans, Emmanuel Multedo, a annoncé mercredi à l'AFP le procureur général Paul Michel. "Ces gardes à vue - qui visent un enseignant et deux personnes du monde éducatif - sont destinées à permettre des vérifications, elles ne préjugent en rien des étapes ultérieures de la procédure", a précisé le magistrat. "La persévérance dont font preuve les enquêteurs dans cette affaire est une bonne chose", a dit le recteur de l'académie de Corse, Michel Barat. "Je constate avec satisfaction que l'affaire n'a pas été abandonnée; il est important pour tous, les proches, comme les collègues d'Emmanuel Multedo, que le coupable soit trouvé, quel qu'il soit", a-t-il déclaré à l'AFP. Emmanuel Multedo, un insulaire originaire de Bastia, enseignait en CM2 à l'école maternelle et élémentaire Auguste-Gaudin. Il a été tué d'une balle de gros calibre en pleine poitrine alors qu'il se garait dans une rue proche de l'école, le 8 septembre, jour de rentrée scolaire. Le coup, tiré à bout portant, a provoqué une hémorragie massive et une mort instantanée. A l'époque des faits, le procureur de la République de Bastia, Jean-Jacques Fagni, avait décrit la victime comme "un père de famille sans histoires qui menait une vie lisse", qui "n'était pas nationaliste et n'avait pas d'accointances avec le milieu". Il avait estimé que le travail de la police risquait d'être "difficile et de longue haleine". La direction régionale de la police judiciaire en Corse avait lancé un appel à témoins. "Toute personne ayant aperçu un ou des individus à l'allure ou au comportement suspect, peu avant le drame, intéresse la justice", avait déclaré le procureur. Le magistrat avait souligné qu'il n'y avait pas de témoin visuel des faits et que les témoins auditifs avaient seulement fait état "d'un crissement de pneus" mais pas d'éclats de voix pouvant laisser penser à une dispute qui aurait mal tourné. Le meurtre d'Emmanuel Multedo, marié à une enseignante et père de deux fillettes, avait suscité un vif émoi parmi la population insulaire. Près de 400 personnes avaient assisté à ses obsèques à Sorbo-Ocagnano (Haute-Corse), au lendemain d'une fermeture de toutes les écoles de Bastia décidée par le recteur Barat.
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