La bonne nouvelle du jour

enfin un type qui a des couilles, on va voir si Sarko va intervenir en faveur de Bongo au nom de la raison d'état

Citation :

René Cardona, 76 ans, a obtenu la saisie des comptes du président du Gabon, qu'il a attaqué pour extorsion de fonds.

Une
garnison de classeurs surplombe le bureau de René Cardona, un
Montpelliérain de 76 ans équipé d'un fax, d'un photocopieur et d'un
ventilateur colonial. A l'intérieur, bien rangées, toutes les pièces du
procès qui l'a opposé au « sage » Omar Bongo, président du Gabon, le
plus ancien des chefs d'état africains et l'ami de nombreux présidents.
Un dossier qui a permis de faire saisir, le 13 février, les comptes
français du président du Gabon. Une première. « Aucun huissier ne voulait faire exécuter l'arrêt de la cour d'appel de Bordeaux. » Le 12e a accepté la demande de son avocat, Jean-Philippe le Bail.
Sous le regard de deux éléphants africains
miniatures, René Cardona, originaire de Constantine (Algérie), raconte sa vie. «
En 1962, on a été plastiqué, en Algérie. En lisant une revue horlogère,
on y a trouvé avec mon frère deux bijouteries à vendre à Léopolville
(Congo Belge) et Brazzaville. » Il achètera cette dernière. René Cardonna se lance aussi dans la pêche industrielle. « Le plus gros armement du pays à l'époque. »
Enorme succès. Jusqu'au jour où Omar Bongo veut racheter la pêcherie de
Libreville de René Cardona. L'affaire se conclut à hauteur de 3
millions d'euros. Mais le chiffre d'affaires de la pêcherie gérée par
le neveu de Bongo plonge. « J'avais une parole libre avec Bongo que
je connaissais bien. Huit jours après avoir été convoqué dans son
bureau, il m'envoie sa police à domicile. On m'a jeté en prison. Bongo
avait déposé plainte pour escroquerie. » René Cardona fera 48 jours derrière les barreaux. Aujourd'hui à Montpellier, il savoure la vie et une décision de justice. .
-------------------------------------------------------------------------------------------

4,2
M d'euros : c'est le montant des comptes sur le Crédit Lyonnais et la
BNP, détenus en France, par le président gabonais Omar Bongo, saisis le
13 février. Cette décision, très rare, a été prise après la
condamnation de Bongo en appel à Bordeaux. Le président doit rembourser
457 347 euros, plus les intérêts, à René Cardona qui avait attaqué Omar
Bongo pour « extorsion de fonds » il y a deux ans. Omar Bongo s'est
pourvu en cassation mais cette démarche n'est pas suspensive. Avec les
intérêts courants, la somme dépasse aujourd'hui plus de 1,131 M
d'euros. Le président dispose de trois mois (jusqu'au 13 mai) pour
contester la saisie de ses comptes.

La peche au Omar semble avoir ete bonne

Lors de sa dernière visite, Omar a dit à Jack.."allez Lang, ouste!"