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Jean-Pierre Raffarin demande à Ségolène Royal, «délinquante sociale» de démissionner
Philippe Merle AFP/Archives ¦
La présidente de la région Poitou-Charentes Ségolène Royal (C) visite un centre commercial de Valence, le 13 mars 2008 Ça balance dans le Poitou. Jean-Pierre Raffarin a estimé lundi que Ségolène Royal devrait démissionner de la
présidence de la région Poitou-Charentes après sa condamnation en appel dans un procès intenté par
deux ex-collaboratrices. «Le licenciement abusif n'est pas une pratique pour qui prétend exercer de hautes fonctions», a jugé l'ancien Premier ministre dans
Le Parisien/Aujourd'hui en France.
Démissionner, «ce serait un acte de dignité», a ajouté le vice-président de l'UMP lundi matin sur RMC jugeant que «pour un responsable politique la délinquance sociale c'est la faute majeure».
«Je pense vraiment que Mme Royal n'a pas beaucoup de considération ni pour ses salariés, ni pour ses personnels», a poursuivi Jean-Pierre Raffarin, à qui Ségolène Royal avait ravi aux élections régionales de 2004 la présidence de la région Poitou-Charentes.
«Ce qui est souvent arrivé à Mme Royal c'est qu'elle a déçu un certain nombre de gens. C'est une vérité : elle séduit au loin, elle irrite au près», a aussi accusé l'ancien Premier ministre trouvant l'ex-candidate à la présidentielle «brutale» et «pas très courageuse».
«Une raffarinade» preuve d'un «guet-apens judiciaire»
La cour d'appel de Rennes a donné raison jeudi à deux ex-attachées parlementaires de l'ancienne candidate PS à la présidentielle qui réclamaient depuis 1997 le versement de salaires non payés.
Sur RMC, le sénateur de la Vienne a rappelé que Ségolène Royal avait «disqualifié son
premier vice-président chargé des finances, en dehors de toutes les règles du code des collectivités territoriales» et qu'elle avait «déjà à plusieurs reprises été condamnée(…) notamment au comité régional du tourisme».
La charge de Raffarin a fait évidemment réagir Ségolène Royal. Dans un communiqué, l'ancienne candidate socialiste à l'élection présidentielle «précise que les propos tenus par Jean-Pierre Raffarin ce (lundi) matin dans le Parisien sont diffamatoires». Dans le
jugement, «dont curieusement l'UMP a eu connaissance avant tout le monde, le terme de “licenciement abusif” n'apparaît pas», précise-t-elle.
«Délinquante sociale»
Pour elle, cette «raffarinade a au moins un avantage». «On voit bien qui est à l'origine de ce guet-apens judiciaire. Ceux qui l'ont organisé n'ont pas, contrairement à ce qu'ils prétendent, obtenu tout ce qu'ils souhaitaient», juge Royal.
Sur RMC, l'ancien Premier ministre en a remis une louche: C'est une «déliquante sociale», a-t-il conclu.
J'ai hâte que le big dérapage de la "La Sapinière" échoue sur la toile ,et surtout je salive d'avance de voir et surtout d'entendre comment les protagonistes vont s'en sortir