DEs nouvelles des troglodytes

Moi ça me choque et je ne félicite pas les proprios,

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En Corse, un couple de troglodytes allemands expulsé manu militari de leurs grottes

AFP - il y a 1 heure 56 minutes

PIANOTTOLI-CALDARELLO (AFP) - Un couple de troglodytes allemands qui vivait en autarcie depuis 25 ans dans des grottes du sud de la Corse, a été expulsé pour permettre à la propriétaire du terrain de récupérer son bien, actuellement inconstructible.

La menace d'expulsion qui pesait depuis des mois sur Reinhart Treder, 66 ans et sa compagne Michaëla, installés à Pianottoli-Caldarello, à une quinzaine de km de Bonifacio, avait été amplement médiatisée en Allemagne et en Corse.

Depuis son installation dans l'île, ce couple d'un autre temps et hors du monde, résolument hostile au progrès, refuse les machines et vit comme au XIXe siècle: pas de commodités, pas de télévision ni d'électricité. La lumière est fournie par des lampes à pétrole et des bougies qu'il fabrique.

"Vendredi à O6h30 les gendarmes sont arrivés avec un huissier et des amis de la propriétaire équipés d'un bulldozer et de masses; ils nous ont laissé un peu de temps pour prendre quelques affaires et ont tout détruit", raconte Reinhart à l'AFP.

"Je ne comprends rien à cette femme, elle dit que son terrain est nu et elle fait détruire les cabanes que nous avions montées; je ne comprends pas non plus pourquoi les gendarmes ont protégé les destructeurs, laissé faire ce vandalisme mais interdit à nos amis et à la presse de pénétrer sur le terrain", ajoute-t-il.

Le sol est jonché d'éclats de verre. Tout ce que les deux troglodytes n'ont pas pu prendre ou ont oublié: baignoire, guitares... a été consciencieusement écrasé à la masse afin, visiblement, que rien ne puisse être récupéré.

Bertrand D'Ortoli, un avocat qui tente de les aider s'étonne: "j'avais déposé un recours devant un juge de Sartène; j'en avais informé le sous-préfet par téléphone et par voie d'huissier; il m'avait affirmé ne pas vouloir +pousser les feux+ et voilà que sans attendre la décision du juge, il ordonne l'expulsion".

"Tout cela s'est fait dans une extrême brutalité, avec une main de fer, contre de pauvres gens alors que la justice fait preuve de beaucoup plus de mansuétude quand il s'agit de gens fortunés", ajoute-t-il en annonçant le dépôt d'un "recours indemnitaire" en faveur des deux expulsés.

Reinhart Treder est arrivé à Pianottoli-Caldarello en novembre 1982. Il dort quelques temps dans des ruines avant d'être pris en sympathie par un paysan, Simon, qui le laisse s'installer sur un de ses terrains, une colline parsemée de grottes et d'abris formées par de gros rochers.

Avec sa compagne, il débroussaille le maquis, plante, cultive, élève quelques animaux et fait du troc avec ses voisins auxquels il donne un coup de main pour les récoltes et les gros travaux.

A la mort du propriétaire auquel il verse un petit loyer, les héritiers décident de les laisser tranquilles, avant de tenter de les chasser.

Leur bail verbal est ignoré des juges. Ils sont condamnés par toutes les instances mais, persuadés de leur bon droit, ils ne songent pas à contester les jugements.

Dépourvus de tout, ils n'ont rien pour vivre. La Mutualité sociale agricole a refusé de les affilier jugeant leur exploitation trop petite et les services sociaux leur refusent le RMI au motif qu'ils sont agriculteurs.

"Je retournerai sur cette colline, je n'ai nulle part d'autre où aller", affirme Reinhart qui campe depuis vendredi sur la parcelle de terre d'un ami.

"Pourquoi un tel acharnement, ce terrain est situé dans le couloir d'atterrissage de l'aéroport de Figari, il est en principe définitivement inconstructible", s'interroge Me D'Ortoli.

vendredi 4 avril 2008


Expulsion des troglodytes de Pianottoli-Caldarello




Le décor est planté, bucolique à souhait. Quelques vaches et leurs veaux paissent tranquillement dans un pré jouxtant un amas de rochers. Il 8 heures, hier quand s'ajoutent au décor une pelle mécanique, quelques gendarmes et un huissier venus procéder à l'expulsion des désormais célèbres troglodytes de Pianottoli-Caldarello : Reinhard Trader et sa compagne Michaëlla !

Il y a quelques mois, cette expulsion envisagée, suscitait un grand émoi avec force de soutiens ici et là. Mais cela ne fut point le cas cette fois car c'est dans l'indifférence la plus grande que l'huissier assisté des gendarmes opérait devant un couple « placide » visiblement surpris de la rapidité de l'action.

Se résigner à partir
Reinhard était avant-hier présent à l'agence de Corse-Matin de Porto-Vecchio afin d'informer de la tenue d'une exposition, in situ, de « la famille troglodyte », prétexte d'une fête de soutien ce dimanche 6 avril. Il avait même confié : « Je ne me fais plus d'illusion. Je ne pourrais pas rester. Nous sommes allés au bout des procédures. Il est désormais impossible de discuter avec le propriétaire... Le soutien populaire pourrait peut-être nous aider...». Certes, Reinhard dit « Francischu » s'attendait à l'expulsion mais peut-être pas hier car il prévoyait cette expo, ultime mais ô combien dérisoire projet face au caractère inéluctable de la décision de justice. Et il faut bien reconnaître que le soutien à cet homme et à sa petite famille s'est fait de plus en plus rare. Un voisin dira même : « Vous savez, la propriétaire a raison, c'est son bien et veut en disposer comme elle l'entend. Le troglodyte a d'autres propositions d'installation. Il faut qu'il comprenne...» Et sans doute a t-il compris en faisant preuve de résignation hier matin.
Utopie des temps modernes
« Cela fait des années que cela dure. Alors nous allons également prendre notre temps pour que tout se passe en douceur avec le plus d'humanité possible » confie le capitaine Frédéric Poulain chargé des opérations. Un barrage de sécurité est installé suffisamment éloigné pour éviter les regards et intrusions indiscrets. Une caméra de la télévision allemande filme, au lointain, le déroulement de cette expulsion. On a pu penser un instant que les journalistes de « Vox » étaient là pour l'affaire, alertés par les avocats. Mais tel n'était pas le cas. Ils étaient sur les lieux par hasard, en reportage autour des ressortissants allemands vivant en Corse. Tout le mobilier du couple est transporté sur un autre terrain adjacent (avec autorisation du propriétaire concerné) pour une installation provisoire et les aménagements type cabanes, détruits... Les troglodytes ne sont plus sur les terres de la requérante. Cette indifférence évidente constatée est surtout due au fait que le plus grand nombre a compris qu'il s'agissait là d'une utopie. Le premier réflexe fut d'applaudir ce Robinson des temps modernes, le second fut celui de reconnaître la cruelle réalité de la modernité.

Je te fiche mon billet que les héritiers vont rapidement construire des villas grand luxe résidence à louer pour touristes fortunés.
ON EST DEVENU PIRE QUE LES AUTRES : LE FRIC LE FRIC LE FRIC

on n'est ni meilleur, ni pire. Pareil c'est tout

ghjattuvolpa a écrit:

Je te fiche mon billet que les héritiers vont rapidement construire des villas grand luxe résidence à louer pour touristes fortunés.

Des grottes de luxes high-tech avec tout le confort moderne pour touristes très fortunés.

Ils pourront alors dire qu'ils ne sont pas "trop glodytes" mais presque




.

Si c'est inconstructible...

inconstructible..ça va..ça vient..

ghjattuvolpa a écrit:

Je te fiche mon billet que les héritiers vont rapidement construire des villas grand luxe résidence à louer pour touristes fortunés.
ON EST DEVENU PIRE QUE LES AUTRES : LE FRIC LE FRIC LE FRIC

Le vieux (l'ancien proprio) avait autorisé ces gens à s'installer, quelques part ses héritiers vont contre sa volonté, ne pas respecté la volonté des anciens même décédés ce n'est pas terrible. D'autant que les Troglodytes ne sont plus tout jeune et que se terrain ne vaut rien ...

Fiche des vieux à la porte

Bravo aussi le tribunal qui ne retient pas le bail de fait

Cette expulsion et la destruction de leurs affaires restées sur le terrain sont :

Ca me rappelle une phrase dans un sketch de Coluche: c'est la lutte du pot de terre contre le pot de vin.
FORZA BASTIA PER SEMPRE
FILIPPU