Crises d'angoisse

Est-ce que certains parmi vous en sont victime ou en ont été victime?

ce lien est très précis sur ce dont il s'agit:
http://frankpaillard.chez-alice.fr/infirmier_psychiatrie_crise_angoisse_aigue.htm

Avant j'en avais fait 1 tous les 12 à 18 mois, mais ce WE j'ai eu droit à 2 en 2 jours.
Est-ce que beaucoup de repos et l'arrêt pour un moment de toute forme d'excitants (café, thé, alcool, politique française ) suffira à renvoyer la prochaine très loin dans le futur ?

j'en ai fait à une époque et c'était même suffisamment grave pour que je me retrouve une fois aux urgences. Le trouble d'angoisse panique était tellement violent, que l'organisme pour se défendre coupe l'interrupteur. Je suis donc tombé raide et les gens croyant que j'avais fait un arrêt cardiaque ont appelé les pompiers.
Très chiant comme truc car tu rentres dans un cercle vicieux. Plus tu es angoissé, plus tu angoisses et j'ai mis quelques années à gérer ça.
Origine? le stress professionnel plus des choses liées au temps qui passe etc..
La solution? l'activité physique ou tout autre chose du genre musique qui te fait penser à autre chose et t'oblige à respirer normalement et oublier le malaise!
Je suis intarissable sur le sujet

J'en ai fait apparement 2 petites le 07-01 dernier à la clinique, c'est d'après ce que l'on m'a dit un des signes de l'embolie pulmonaire + 3 syncopes pulmonaires, heureusement pour moi j'étais déjà dans un établissement hospitalier
Les 3 syncopes et les 2 crises sont je pense liées, mais bon on ne sait jamais
Donc va consulter un médecin rapidement Amicu "Swedish Tenimi", ce n'est qu'un petit conseil, mais un conseil d'ami
FORZA BASTIA PER SEMPRE
FILIPPU

et une analyse comme pour Tony Soprano c'est utile ?

Le pire dans la crise d'angoisse c'est lorsqu'elle se poursuit par une dépression aigue pour cause de défaites

j'en ai jamais fait. ben fume tu sera moins engoissé !

la solution de la musique me parait pas mal, mais bon tu conviendras avec moi que quand tu es dans le pic de la crise, t'entends un truc que tu adores, t'es persuadé que c'est le chant du cygne, que tu n'entendras plus jamais ça, etc...

Il a fallu que je pratique la méthode Couet à mort hier pour réussir à m'endormir.

Pour répondre à Filippu, je connais un type dont les crises d'angoisse se soldent par une sensation de crise cardiaque, alors que son coeur, après passage chez le cardio, va très bien...

je pense que pour 10/15 jours je vais arrêter la piccole et les couchers à pas d'heure, je ne ferai exception que pour le sport. Ah oui parce que l'alcool ça ne détend pas tant que ça, tu finis par décompenser quand tu as habitué ton corps à boire pour dormir, 1er soir où tu veux dormir à jeun, ben tu fais au mieux une insomnie, au pire une crise d'angoisse

En résumé, ce que j'ai appris:
il y a toujours une cause aux crise d'angoisse
ensuite, la tension nerveuse crée dans le système sympathique de chaque organe, un vrai trouble fonctionnel. Tu souffres vraiment, ce n'est pas du chiqué
solution: il y a toujours une cause aux crise d'angoisse => trouver la cause

alcool, stress au boulot, foule immense au festival d'angoulème pour la 1ere...
fatigue tamanta, appart en bordel, boulot le lendemain pour la seconde...

Swedish Tenimi a écrit:

Est-ce que certains parmi vous en sont victime ou en ont été victime?

ce lien est très précis sur ce dont il s'agit:
http://frankpaillard.chez-alice.fr/infirmier_psychiatrie_crise_angoisse_aigue.htm

Avant j'en avais fait 1 tous les 12 à 18 mois, mais ce WE j'ai eu droit à 2 en 2 jours.
Est-ce que beaucoup de repos et l'arrêt pour un moment de toute forme d'excitants (café, thé, alcool, politique française ) suffira à renvoyer la prochaine très loin dans le futur ?

toujours, cela dépend du travail mais toujours eu. Ca se double de TOC engendré par un manque de confiance en soi et un caractère étourdi. Y a un psy ici mais il m'aide pas trop, trop occupé à réélire Ségo comme premier secrétaire.

Faut dédramatiser, tout ce qui relève de ce genre de troubles provient d'une pathologie de la grandeur (de l'image que vous vous faites de vous), ou de la perfection que vous souhaiteriez atteindre ou que vous croyez que l'on attend de vous, il existe des remèdes à ce genre de troubles.

Par exemple lisez attentivement mes post, vous pourrez ainsi vous convaincre facilement et à moindre coût qu'il y a pire que vous.

vous n'aviez pas besoin que je le précise ?

Swedish Tenimi a écrit:

Est-ce que certains parmi vous en sont victime ou en ont été victime?

ce lien est très précis sur ce dont il s'agit:
http://frankpaillard.chez-alice.fr/infirmier_psychiatrie_crise_angoisse_aigue.htm

Avant j'en avais fait 1 tous les 12 à 18 mois, mais ce WE j'ai eu droit à 2 en 2 jours.
Est-ce que beaucoup de repos et l'arrêt pour un moment de toute forme d'excitants (café, thé, alcool, politique française ) suffira à renvoyer la prochaine très loin dans le futur ?

Il est souhaitable de ne pas prendre d'excitant. Des carences en magnésium, le dépaysement, un stress, un changement dans le mode de vie .... Peuvent être la cause d'attaque de panique. Cela peut passer tout seul, mais aussi te pourrir la vie régulièrement, il est préférable de consulter.

aujourd'hui c'est champagne, je suis ENCORE d'accord avec Speranza.
Je sais qu'une partie de mes troubles vient de mon insatisfaction chronique, je voudrais toujours aller plus avant que ce soit dans le travail, les sentiments, la culture. Et même en sachant que souvent les fonds des choses ne présentent pas d'intérêt, ou n'existe pas, je me voile la face sur le temps que je perds et au lieu de me satisfaire et de construire, je me contente d'avancer à toutes berzingues, au fond de l'inconnu pour trouver du nouveau pour paraphraser l'amicacciu Charles, pas Rocchi mais Baudelaire.
Encore que Rocchi était peut-être plus près de la vérité que l'autre.

D'ailleurs débat appelant un bide gigantesque, si on pense le fond des choses inatteignable (gnose ou noumêne, comme vous voulez je suis pas sectaire), la quête de la connaissance ou du vrai est elle veine ou une perpétuelle fuite en avant?

les 2 mon général

Premièrement : mille excuse à Ghjattu, je ne t'oublie pas, mais en ce moment je suis vraiment débordé...

Deuxièmement : ce que vous décrivez tous avec plus ou moins d'intensité porte un nom : Troubles anxieux généralisés, avec ou sans attaque de panique.

Rapidement : il est important de distinguer trois concepts importants
- le contexte : dans quelle situation cela m'arrive
- les émotions : ce que je ressens à ce moment là
- les pensées : ce que je pense à ce moment là.

Cette distinction est primordiale car elle permet de distinguer l'émotion ressentie du contexte et de la pensée. Ex : je me sens pas bien, je suis dans l'ascenseur, je pense que je vais mourir ==> je développe une phobie de l'ascenseur car, chaque fois que je vois un ascenseur je pense que je vais mourir. Ceci est un exemple basique pour comprendre le caractère illogique de la pensée.

Toutefois ce raccourci que j'emprunte dois suivre un cheminement bien plus complexe et doit être accompagné de deux autres travaux à mener :
- relaxation : en fait, lorsque je panique, c'est mon corps qui prend le dessus et je ne me contrôle plus. il est donc important de reprendre le dessus physiologiquement. Exercice simple : respiration au carré : j'inspire 3 seconde doucement, je bloque la respiration 3 s, j'expire doucement 3s, je bloque 3s et je recommence ce cycle 2 ou 3 fois. Précision importante : on respire en gonflant le ventre et non la cage thoracique. Moins vous relachez les abdos plus vous augmentez la pression intrathoracique ce qui a pour conséquence : augmentation du rythme respiratoire (petite respirations fréquentes) et par conséquent : augmentation du rythme cardiaque, hyper oxygénation du cerveau et sensations d'étourdissement. Ajouter à cela : maux de ventre, boule dans la gorges et mains moites.

- Exposition aux pensées anxiogènes : le comportement majeur mis en place dans les anxiétés est l'évitement. On pense logiqement, qu'en évitant de penser (ou d'agir ex : j'évite les lieux publics parce que j'ai peur de la foule) on aura moins peur. Cette erreur fréquente induis des erreurs de raisonnement du type : ça aurait pu m'arriver, et si ? ... Face à ce comportement efficace sur le moment et handicapant sur le long terme, une seule méthode : éviter d'éviter. Commencez par des petites pensées ou actions peu anxiogènes et laisser le stress (réaction physiologique de l'anxiété) retombé et acceptez d'y passer un certain temps. Ne vous y trompez pas, le stress retombe et n'explose pas. Il a un seuil qu'il ne peut pas dépasser. Et surtout, sans éviter, mettez en place la respiration au carré dans ces moments précis.

Enfin, sans avoir été exhaustif, j'aimerais préciser que tout le monde a peur, et que cette émotion comme toutes les autres sont NORMALES ! C'est leur fréquence d'apparition, leur intensité qui détermine le caractère pathologique. Ainsi, on parle de peur, de peur pathologique et de phobies pour des degrés distincts. La peur, comme la tristesse, la joie, la colère, la frustration... sont NORMALES. La honte et la culpabilité également. Ne vous laissez pas berner par ces deux dernières et osez consulter si cela altère la qualité de votre vie. Qu'est-ce qui peut vous arrivez de pire si vous consulter ?

Pour compléter puisque Ghjattu en fait état : Les toc sont des troubles obsessionnels compulsifs. La compulsion constitue, trés brièvement, le comportement adopté pour faire face à la pensée anxiogène et l'émotion d'anxièté et d'angoisse. La méthode d'exposition doit être accompagnée du travail de la triade : Situation/comportement-Emotion-Pensée. Sans ce travail, la rechute sera quasi inévitable. Idem pour les Troubles anxieux.

Voici un lien que je viens de trouver qui est assez bien fait et abordable : troubles anxieux
Je précise que la prise en charge la plus adaptée vous la trouverez dans la section TCC. Le reste n'est pas à jeter mais est juger moins efficace.

Voilà, j'ai été un peu long... Je suis à dispo pour toute question.

PS : la technique de dédramatisation n'est efficace que si elle est volontairement utilisée par la personne qui souffre (ça s'appelle la technique de décentration). Si elle est proposée par un tiers du style "il y a pire ailleurs", c'est plus vécu comme une décridibilisation de l'état ressenti, voire une agression (il ne voit pas que je souffre réellement) que comme un bon outils...

1ère partie en Page 1

Antone a écrit:

En résumé, ce que j'ai appris:
il y a toujours une cause aux crise d'angoisse
ensuite, la tension nerveuse crée dans le système sympathique de chaque organe, un vrai trouble fonctionnel. Tu souffres vraiment, ce n'est pas du chiqué
solution: il y a toujours une cause aux crise d'angoisse => trouver la cause

Si je puis me permettre grand manitou, il y a surtout des causes aux crises d'angoisse et rarement une cause (cf. explication ci-avant). Et malheuresement, des causes, on peut en chercher et en trouver des dizaines différentes qui apporteront une explication rationnelle à ce que tu vis. Et aprés ? En trouvant l'origine tu trouves la solution ? Je crains que non... Idée psychanalytique toujours d'actualité mais peu efficace et qui peut prendre plusieurs année avant d'être sûr que c'est bien cette cause là qui est la cause de tous mes désagréménts...

Je propose d'observer davantage les conséquences. Pourquoi ? si nous ne pouvons pas changer la cause, nous avons une influence sur les conséquences. Ex : quelle est la cause de ma peur de l'assenseur ? "j'ai eu une fois un malaise et depuis je ne prends plus l'ascenseur" Comment je fais pour annuler la cause (si c'est bien celle là ?) Si maintenant j'observe les conséquences : "je prends toujours les escaliers" : "même lorsque vous allez au 8ème ?" "Oui" "Vous trouvez cela contraignant ?" "Oui, j'aimerais pouvoir éviter de monter 8 étages à pieds".

Même si à première vue cela parait difficile, le patient pourra avoir une influence sur les conséquences de son comportement et le modifier. Dans le même temps, il faudra travailler les pensées négatives associées et les erreurs de raisonnement qui ont amené cette personne à développer une ou des peurs pathologiques voire des phobies.

Idem pour les types d'anxiété...