Le scandale de l''hopital qui se fout de la charité

On prend vraiment la population et les contribuables pour des cons, l'hopital d'Ajaccio est un des plus gros scandale de gestion qui soit en Corse.

Il est grand temps de faire le ménage et de serrer les boulons des frais abradacabrantesques de fonctionnement, y a plusieurs centaines de personnes à virer pour faire des économies, 1ère mesure de bon sens à prendre.

Citation :

Manifestation pour l'hôpital d'Ajaccio : certains y seront, d'autres pas

(Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - Il y aura une manifestation jeudi entre l’hôpital d’Ajaccio et la préfecture de Corse. Comme ils le font habituellement, les employés de l’hôpital descendront en ville et remonteront le cours Napoléon pour stationner enfin devant la préfecture. Le but bien entendu est de se faire voir afin de bien montrer le mécontentement, la colère même et surtout l’inquiétude des personnels. Il faut dire qu’avec 35 millions d’€ de déficit pour 2008, il y a de quoi réellement s’inquiéter. Les médicaments et les produits de première nécessité commencent à manquer, y compris l’eau minérale pour les malades; Les urgences sont surchargées, 48 h parfois pour avoir un lit ; Les fournisseurs ne sont plus payés ; bref, ce ne sont pas des coups de clairon qu’il faudrait donner pour bien se faire entendre mais des coups de canon qui remonteraient jusqu’au Ministère de la santé. Et puis la CFDT qui est à l’origine de cette action a reçu le soutien de la Ligue des Droits de l’homme car selon elle aujourd’hui « le droit à la santé pour tous est remis en cause » plongeant par la même « les individus les plus fragiles et leurs familles dans de grandes difficultés.» Enfin, le STC section hôpital indique, dans un communiqué, qui n’appellera pas à participer à ce rassemblement. Pour le STC « la médiatisation excessive et, peu productive des problèmes de l’établissement compte tenu de la qualité des soins et du professionnalisme des personnels, est de nature à produire les effets contraires aux objectifs recherchés. » Par ailleurs, le STC indique que « depuis le mois de juin des discussions avec l’ensemble des acteurs concernés ont lieu ». Et « une dotation exceptionnelle sera octroyée mi-décembre sans que l’on n’en connaissent le montant », précise cependant le syndicat.

quelques chiffres pour dénoncer ce scandale de gabegie politique:

l'hopital d'Ajaccio c'est plus de 1 700 employés

72% du budget est affecté en frais de fonctionnement pour la rémunération de ces 1 700 salariés.

Plus de 50% de ces 1 700 personnes n'ont aucune formation en quelque domaine que ce soit.

Des centaines de personnes n'ont aucune fonction mais sont rémunérées, elles sont rentrées la grace à leurs appuis et connaissances politiques.

Et aprés certains viennent pleurer que l'hopital ne fonctionne pas et est en déficit

basta

d'où sortent ces chiffres assez hallucinants, je dois dire?

Antone a écrit:

d'où sortent ces chiffres assez hallucinants, je dois dire?

de source sure et digne de foi que je ne peux pas divulger ici, mais ceux qui connaissent un peu le fonctionnement atypique de l'hopital d'ajaccio ne pourront que confirmer.

fais simplement le ratio avec plus de 1 700 employés par rapport à la population insulaire

ça fait peur

et si j'en crois le rapport de synthèse ci-dessous, l'hôpital en question regroupe beaucoup de monde alors que partout ailleurs sur le territoire départemental, on est largement en-dessous des moyennes nationales. Ce qui fausse l'approche bien entendu.
La Corse, première région par l'importance de l'emploi public



Avec 95 emplois publics pour mille habitants contre 81 en moyenne nationale, la sphère publique est surreprésentée en Corse. Les fonctions publiques d'Etat et territoriale y occupent une place très importante.
Cette forte présence, caractéristique des régions à faible densité de population, contribue à assurer l'égalité d'accès aux services publics entre les citoyens.

Au 31 décembre 2004, en Corse, la fonction publique d'Etat, la fonction publique territoriale et la fonction publique hospitalière réunissent 26 000 emplois. L'île se classe ainsi au 1er rang des régions métropolitaines par le nombre d'emplois publics pour mille habitants : 95 en Corse contre 81 au niveau national. Cet écart est dû au poids de la fonction publique territoriale et de la fonction publique d'Etat.
Il s'explique en partie par la démographie et la géographie de l'île. En Corse, la densité de population est la plus faible de France, après le Limousin et l'Auvergne. Or, à l'exception de l'Île-de-France, l'emploi public est généralement plus important dans les régions à faible densité. En effet, les économies d'échelle en termes de service public y sont plus difficilement réalisables. A cette faible densité s'ajoutent, en Corse, un caractère rural prononcé et des déplacements rendus difficiles par le relief montagneux. Ceci explique l'intensité du maillage du territoire par l'emploi public, afin d'assurer l'égalité de traitement entre citoyens.
Un tiers de la masse salariale


Au sein de l'économie insulaire, la fonction publique représente 31 % de l'emploi salarié à la fin de l'année 2004 et 34 % de la masse salariale versée dans l'année. En France métropolitaine, la fonction publique rassemble 23 % des emplois salariés et 21 % de la masse salariale.
La Corse est ainsi la région où la présence des emplois publics dans l'emploi salarié est la plus importante. Ce constat doit néanmoins être relativisé. D'une part, l'emploi est comptabilisé au 31 décembre et ne tient donc pas compte des postes liés à la saison touristique. Or, au pic de la saison, l'emploi salarié privé est plus élevé d'environ 20 %. En Corse, cette hausse s'explique essentiellement par les recrutements dans les hôtels, les restaurants et le commerce de détail. D'autre part, l'emploi privé ne se résume pas aux seuls salariés. Il est également composé d'emplois non salariés. Ceux-ci sont proportionnellement plus nombreux en Corse qu'en France métropolitaine. En effet, sur l'île, les emplois non salariés représentent 13 % de l'emploi total contre 9 % au niveau national.
Cette forte présence de la fonction publique est également liée à la structure de l'économie de la région. La faiblesse dans l'économie locale de certains secteurs marchands très employeurs, comme l'industrie, renforce le poids de la sphère publique.
En Corse, la part du secteur public dans la masse salariale distribuée est également la plus forte des régions. Ceci s'explique par la proportion élevée d'emplois publics mais également par la structure de l'emploi. En effet, les cadres et les professions intermédiaires, catégories sociales les mieux rémunérées, sont proportionnellement moins nombreux qu'au niveau national dans le secteur privé. Cet écart de structure est nettement moins marqué dans la sphère publique.
41 agents de l'Etat pour mille habitants


La Corse se distingue par la prépondérance de la fonction publique d'Etat (hors personnels militaires) en termes d'emploi. Avec 41 agents de l'Etat pour mille habitants, l'île se situe nettement au-dessus de la moyenne nationale (34). La Corse se classe en tête des régions juste devant l'Île-de-France, où se concentrent toutes les administrations centrales.
Parmi les 11 300 emplois de la fonction publique d'Etat, l'éducation nationale rassemble la moitié des effectifs. L'autre moitié appartient aux services ministériels déconcentrés : intérieur, économie et finances, équipement...
La fonction publique d'Etat représente 16 % de la masse salariale totale versée dans l'économie insulaire alors qu'elle ne regroupe que 13 % des effectifs salariés. Cet écart reflète notamment la surreprésentation des cadres, 3 fois plus nombreux dans la fonction publique d'Etat que dans l'ensemble de l'économie. Ils sont composés en grande partie par des enseignants.
10 600 agents territoriaux


Comme dans toutes les régions du Sud de la France, la présence en Corse de la fonction publique territoriale est aussi très forte en termes d'emploi : 39 agents territoriaux pour mille habitants contre 30 en moyenne nationale. Ainsi, l'île se classe au 1^er rang par le nombre d'emplois territoriaux par habitant devant les régions Provence-Alpes-Côte d'Azur et Languedoc-Roussillon.
Les communes rassemblent plus de la moitié des 10 600 agents territoriaux. Toutefois, le poids de la Collectivité Territoriale de Corse et des conseils généraux parmi la fonction publique territoriale est deux fois plus important qu'en moyenne nationale (24 % contre 12 %).
La fonction publique territoriale verse 12 % de la masse salariale de la région et rassemble également 12 % des effectifs salariés. La part des cadres y est 4 fois plus faible que dans la fonction publique d'Etat. Elle reste cependant légèrement supérieure à celle constatée dans le privé. Les professions intermédiaires y sont moins nombreuses que dans le privé ou que dans la fonction publique d'Etat.
La fonction publique hospitalière moins présente


D'une manière générale, la fonction publique hospitalière est beaucoup moins présente au Sud qu'au Nord de la France. Sur l'île, elle rassemble 4 100 personnes. Avec 15 agents pour mille habitants contre 18 en moyenne nationale, la Corse est la région de France où la présence de la fonction publique hospitalière est la plus faible juste derrière les régions Provence- Alpes-Côte d'Azur, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.
Pourtant, en Corse, la capacité d'accueil par habitant en hospitalisation complète est supérieure à la moyenne nationale. Mais plus qu'ailleurs, le secteur privé y joue un rôle déterminant. Par exemple, avec 222 lits et places pour 100 000 habitants contre 158 en France métropolitaine, la Corse fait partie des régions les mieux équipées pour l'hospitalisation en moyen séjour. Mais, sur l'île, dans cette activité, 7 lits sur 10 sont pourvus par le privé contre 6 sur 10 au niveau national. En outre, contrairement aux autres régions, l'île ne possède pas de centre hospitalier universitaire, structure généralement très employeuse.
Un emploi public sur quatre en milieu rural


En Corse, la population est très présente au sein de l'espace rural : en 1999, 41 % de la population vivait en milieu rural contre 18 % en moyenne nationale. L'emploi public reflète partiellement cette répartition de la population puisque 25 % de ses emplois sont localisés en milieu rural contre 13 % en moyenne nationale.
Des trois fonctions publiques, la territoriale est la plus présente dans le rural. En effet, 28 % des agents territoriaux y travaillent, les trois quarts d'entre eux exerçant des emplois communaux. Le personnel de l'Etat y est légèrement moins présent, puisque 26 % d'entre eux travaillent dans l'espace rural, les trois quarts dans l'enseignement.
Néanmoins, la majorité de l'emploi public est concentré dans les pôles urbains. Ces derniers rassemblent 69 % des effectifs de la sphère publique contre 77 % au niveau national. Sur l'île, c'est la fonction publique hospitalière qui est la plus concentrée puisque 88 % de ses agents travaillent au sein d'un pôle urbain.

Citation :

Enfin, le STC section hôpital indique, dans un communiqué, qui
n’appellera pas à participer à ce rassemblement. Pour le STC « la
médiatisation excessive et, peu productive des problèmes de
l’établissement compte tenu de la qualité des soins et du
professionnalisme des personnels, est de nature à produire les effets
contraires aux objectifs recherchés. » Par ailleurs, le STC indique que
« depuis le mois de juin des discussions avec l’ensemble des acteurs
concernés ont lieu ». Et « une dotation exceptionnelle sera octroyée
mi-décembre sans que l’on n’en connaissent le montant », précise
cependant le syndicat.

je ne comprends pas la position du STC.

Sinon il paraitrait qu'à l'hopital d'Ajaccio le problème c'est un peu la CFDT qui est ultra dominante et qui tient tout, et donc celle ci ferait embaucher à tour de bras des personnes inutilement.

et à Bastia, qu'est ce que ça donne ?

Citation :

La situation financière est catastrophique. Les produits indispensables font défaut. Les syndicats se mobilisent. Le préfet les reçoit. Une aide de l'État est attendue. 35 millions d'euros de déficit prévus en 2008, dont une vingtaine de millions d'impayés dûs aux fournisseurs, des médicaments et des produits en tous genres qui font défaut : il y a des mois, pour ne pas dire des années, que la sonnette d'alarme est tirée par les professionnels de santé du centre hospitalier Notre-Dame-de-la-Miséricorde. Sans résultat.
Hier, ils sont descendus dans la rue. Pour crier leur colère. Alerter les pouvoirs publics. Sensibiliser la population. Un défilé de l'hôpital à la préfecture, banderoles en tête, drapeaux de la CFDT et de la CGT à la main, sifflets à la bouche.
Dans une ambiance de carabins. Médecins, infirmiers, personnels administratifs, étudiants, tous partagent le même sentiment. « Il faut agir vite pour sauver l'hôpital qui se meurt. » Avec les passants, arrêtés sur le cours Napoléon où la circulation restera bloquée durant plus de trois heures, le dialogue s'instaure. « On ne parle plus de patients mais de clients », met en garde une secrétaire, choquée par une telle dérive. « Nos salaires sont bas, on se sert la ceinture et on nous refuse des formations professionnelles », regrette-t-elle. Les directeurs successifs qui « n'ont pas su gérer la situation » n'ont pas été épargnés non plus. Une infirmière raconte comment elle se trouve contrainte d'essuyer ses mains sur un drap après avoir fait un soin.
Une autre explique que les familles des patients apportent de l'eau minérale, des rouleaux de papier... Un syndicaliste rappelle au micro, les actions déjà menées. « Aujourd'hui, les produits manquent. Cela ne peut plus durer. L'heure n'est plus aux discours. On ne veut plus entendre des responsables nous dire : je transmets. On veut des décisions concrètes et un échéancier. On a bien donné 12 millions d'euros pour la clinique de l'Ospedale au prétexte qu'elle assure une mission de service public. »

Crainte de fermeture de certains services
Un employé ne cache pas sa crainte de voir fermer certains services - chirurgie, ophtalmologie, cardiologie - et de les voir transférés dans les cliniques privées. « Nous ne voulons pas que notre hôpital devienne un dispensaire ! » Un autre plaide pour la politique menée en faveur des personnes âgées. « Pendant la canicule de 2003, nous n'avons pas eu un seul décès. Le déficit pour le service long séjour est de 2 millions d'euros. On nous le reproche. On l'assume. » Des réflexions, parmi bien d'autres, qui ont été rapportées au préfet de Corse, Christian Leyrit et au directeur délégué de l'agence régionale de l'hospitalisation, Jean-Claude Husson, par les membres de la délégation reçue au palais Lantivy.
Syndicalistes de la CFDT et de la CGT, un médecin et un élève infirmier ont remis un courrier au représentant de l'Etat tout en affirmant leur volonté de voir aboutir rapidement ce dossier devenu particulièrement sensible. Entre un état des lieux qui est ce que l'on sait et un avenir incertain la marge de manœuvre est particulièrement étroite.

Mesures drastiques
Reste maintenant à attendre la manne salvatrice de Paris. Il est question d'une enveloppe exceptionnelle qui serait allouée par l'Etat. Mais des mesures drastiques devraient être prises pour établir un plan de retour à l'équilibre.
S'il n'est pas question de réduire les effectifs, il s'agira, en revanche, de réduire les dépenses. C'est le message qu'a fait passer le préfet de Corse qui espère pouvoir annoncer une bonne nouvelle la semaine prochaine.

Sylvie Florence Corse Matin

surréaliste.....

Massimu a écrit:

Citation :

Enfin, le STC section hôpital indique, dans un communiqué, qui
n’appellera pas à participer à ce rassemblement. Pour le STC « la
médiatisation excessive et, peu productive des problèmes de
l’établissement compte tenu de la qualité des soins et du
professionnalisme des personnels, est de nature à produire les effets
contraires aux objectifs recherchés. » Par ailleurs, le STC indique que
« depuis le mois de juin des discussions avec l’ensemble des acteurs
concernés ont lieu ». Et « une dotation exceptionnelle sera octroyée
mi-décembre sans que l’on n’en connaissent le montant », précise
cependant le syndicat.

je ne comprends pas la position du STC.

Sinon il paraitrait qu'à l'hopital d'Ajaccio le problème c'est un peu la CFDT qui est ultra dominante et qui tient tout, et donc celle ci ferait embaucher à tour de bras des personnes inutilement.

La CFDT qui fait des embauches

Citation :

Déficit de l'Hôpital d'Ajaccio : le point de vue de Jacques Billard

(Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - Après les dernières évolutions du dossier de l'hôpital d'Ajaccio, nous en parlions hier (lundi), Jacques Billard, le premier vice-président du Conseil Général de la Corse-du-Sud et ancien président du Conseil d'administration du centre hospitalier de la Miséricorde tient à s'exprimer sur le sujet. Selon lui, lorsqu'il a quitté la présidence du Conseil en 2000, le déficit était de un million d'euros avec un effectif de 1 135 agents. Fin 2005, les effectifs se seraient élevés à 1 350 agents et aujourd'hui 1 600 emplois sont recensés - hors personnel médical - et le déficit est de 35 millions d'euros. Alors, dit Jacques Billard, "Laissez croire que la situation dure depuis 15 ans, n'est pas acceptable."

j'annonçais 1700 emplois total mais je dois me planter car je vois mal juste 100 personnes comme personnel médical

donc la situation est encore pire

les points de vue de Billard sont souvent des coups à trois bandes

faudrait essayer de faire passer deux trois infirmières sur le Billard pour voir si ça résoudrait pas le problème...

Antone a écrit:

les points de vue de Billard sont souvent des coups à trois bandes

ouais mais 35 millions d'€, c'est un coup à avoir les boules...

je me retire la queue entre les jambes