La rupture !

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JUSTICE

Le fils de Claude Guéant intègre le nouveau cabinet de Rachida Dati
NOUVELOBS.COM | 05.09.2007 | 17:38

Le fils du secrétaire général de l'Elysée devient conseiller technique pour les "droits des victimes".

Le ministère de la Justice a officiellement présenté la composition du nouveau cabinet "réorganisé" de la Garde des sceaux Rachida Dati. Une série de sept départs, qui ont alimenté les critiques dans la magistrature, ont rendu nécessaire ce remaniement.
Le nouveau cabinet comprend 18 membres, dont notamment François Guéant, fils de Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée. Avocat de formation et âgé de 32 ans, François Guéant devient ainsi conseiller technique pour les "droits des victimes".
François Guéant est également président des jeunes actifs de l'UMP.

Deux magistrats partis

Depuis l'arrivée de Rachida Dati place Vendôme, en mai dernier, le cabinet de la ministre a été modifié en profondeur, ne serait-ce que par les départs des magistrats Michel Dobkine, directeur de cabinet, en juillet et du chef de cabinet Michel Marquer, la semaine dernière.
Ils ont été remplacés respectivement par un conseiller d'Etat, Patrick Gérard et par un sous-préfet, Yannick Imbert.

Une mission de réflexion pour Jacques Carrère

Parmi les cinq conseillers qui sont également partis depuis juillet dernier, - dont quatre magistrats - Jacques Carrère, qui a quitté le poste-clef de conseiller pour les nominations de magistrats, se voit confier une mission de réflexion.
Elle visera "la mise en cohérence des cartes des juridictions interrégionales spécialisées, des directions régionales de la protection judiciaire de la jeunesse et des directions régionales de l'administration pénitentiaire".
Officiellement, les départ du cabinet de Rachida Dati ne sont pas motivés par des conflits, mais des sources dans la magistrature parlent au contraire de très violentes querelles verbales entre la ministre et ses collaborateurs.

Proche de Sarkozy

La ministre, âgée de 41 ans et aînée d'une famille modeste de douze enfants, est la première Française d'origine arabe à se voir confier un ministère important. Elle est proche à titre personnel du couple présidentiel, avec lequel elle a passé ses vacances aux Etats-Unis.
Nicolas Sarkozy lui a exprimé son soutien personnel à plusieurs reprises, après les remous suscités par les départs dans son cabinet et les projets de réforme de la place Vendôme, très critiqués chez les juges.

A ce propos, Gallouso se lâche !

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Dominique de Villepin part en guerre
contre Nicolas Sarkozy
NOUVELOBS.COM | 05.09.2007 | 12:37
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"Ce n'est pas quand vous êtes entouré de 'béni-oui-oui', de cire-pompes et de courtisans que vous faites avancer un pays", déclare l'ancien Premier ministre, qui fait un parallèle entre le chef de l'Etat et le personnage de Molière.

Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy (c) Reuters

Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy (c) Reuters
L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin a violemment critiqué le phénomène de cour autour de Nicolas Sarkozy mercredi 5 septembre sur France Inter, comparant le pouvoir politique actuel, auquel préside Nicolas Sarkozy, au Bourgeois gentilhomme de Molière. "Ce n'est pas quand on est entouré de 'béni-oui-oui', de cire-pompes et de courtisans que vous faites avancer un pays", a-t-il indiqué. L'ancien Premier ministre a défini "l'esprit de cour" comme "un virus dangereux". "La cour, c'est cette incapacité à se remplir de l'objectif pour exprimer le contentement permanent de celui qui le fait et le mettre en scène". "On est le pays de Molière, ne soyons pas dupe de la réalité des choses. Le Bourgeois gentilhomme est une pièce qu'il faut voir et revoir" a affirmé Dominique de Villepin.

Pouvoir consacré

Interrogé sur la personne tenant le premier rôle de la pièce sur la scène politique actuelle il n'a pas donné de nom mais a précisé : "c'est toujours celui qui se met en scène, celui vers qui les regards se tournent", avant de faire allusion au livre de Yasmina Reza consacré à Nicolas Sarkozy. "Le pouvoir n'est pas fait pour être ainsi consacré, il est fait pour rendre des comptes", a-t-il dit.
"L'homme de pouvoir en France est toujours mis dans la position d'être flatté", a-t-il observé, en souhaitant que "les amis de Nicolas Sarkozy soient capables de lui dire les choses, de lui donner un autre son de cloche".

Critique

Dominique de Villepin s'autorise la critique du gouvernement tout en s'affirmant "dans la majorité. "Je suis dans une majorité, dans un pays où il n'y a plus d'opposition et dans cette majorité j'estime que nous devons porter la critique" a indiqué l'ancien Premier ministre. "Je vais vous citer ma référence : c'est Nicolas Sarkozy. J'ai été dans un gouvernement où Nicolas Sarkozy n'a pas arrêté de dire qu'il fallait animer le débat" a affirmé Dominique de Villepin avant de préciser : "Il avait raison, et je suis celui qui remplit le rôle d'aiguillon d'une majorité qui ne doit pas s'endormir sur ses lauriers."

Intéressantes ces critiques, de surcroît quand elles sont distillées par un des plus lamentable premier ministre que la Ve a eu le bonheur de connaître. On en redemande.

L'artichjoccu a écrit:

Intéressantes ces critiques, de surcroît quand elles sont distillées par un des plus lamentable premier ministre que la Ve a eu le bonheur de connaître. On en redemande.

pas mieux venant de Galouzeau en personne quand on connait le personnage on boit du petit lait la, encore Pierfan

On attend maintenant une terrible diatribe contre Sarkozy et un éloge solennel à la probité par la fantastique Edith Cresson

Le docteur montre la lune, le fou regarde le doigt...

J'aime bien votre façon de détourner le sujet.

M. Sarkozy prône la rupture et il ne fait que reproduire en pire les combines politiques que l'on a dénoncé ici même pendant la campagne.

Mieux, il a, lors de sa 2512ème sortie à l'universtité d'été du MEDEF, ironisé sur ceux qui dans son camp l'avait brocardé le mot rupture. Lui, l'a osé, et visiblement, il a eu raison !!

Nous avons dans mon premier message la face immergé de l'Iceberg. Il continue ce que ces ainés présidents ont toujours fait. Belle la rupture, belle !
Beaucoup de discours, faire plaisir à tout le monde, se montrer de partout.

J'attends avec curiosité le vote du prochain budget. Nous observerons certainement à cette date la vraie rupture. Mais, certainement pas celle qu'il espérait...

Ça traduit juste l'inintérêt qu'on peut porter à ce genre de considérations pour dénigrer l'action politique dudit Sarkozy.

Les chiens aboient, et la caravane passe.

L'artichjoccu a écrit:

Ça traduit juste l'inintérêt qu'on peut porter à ce genre de considérations pour dénigrer l'action politique dudit Sarkozy.

Les chiens aboient, et la caravane passe.

Et bien montre-nous donc en quoi son action est positive tant qu'à faire.

Croissance en berne, prix des matières premières en hausse et TVA sociale dans les tiroirs..Actuellement, les français regardent le cirque et quand il vont sortir du chapiteau, attenti la gueule de bois.

Fallait voter socialiste. Il paraît qu'avec eux, les aveugles auraient vu, et les stroppii auraient remarché.

Peccatu, ma che n'avemu fattu

L'artichjoccu a écrit:

Fallait voter socialiste.

Ben c'est justement ce qui c'est passé.
Et du coup, on a le droit de critiquer comme on veut, sans passer pour des girouettes ou des moutons qui se sont fait pigeonner.

Si on avait voté à droite, on aurait l'air fin de critiquer ceux qu'on a amené au pouvoir.

Et tu crois que ceux qui ont voté à droite et qui soutiennent dur comme fer la politique puzzica de notre hyper-président, ils sont mieux que les girouettes?

Les premiers mois de Sarkosy 1er me font penser à une très vieille blague, complètement démodée mais vous allez comprendre. C’est l’histoire du train de la révolution russe qui roule dans la steppe. Un cheminot rentre tout à coup dans le wagon et dit « Camarade Lénine, les contre-révolutionnaires ont coupé la voie ! Qu’ allons-nous faire ? » Lénine lui répond que tout le monde va se retrousser les manches, reconstruire la voie et le train repartira. Le train repart. Un cheminot rentre tout à coup dans le wagon et dit « Camarade Staline, les contre-révolutionnaires ont coupé la voie ! Qu’ allons-nous faire ? » Staline lui répond qu’on va prendre quelques centaines de types au hasard, qu’on va les fusiller et que le train repartira. Le train repart. Un cheminot rentre tout à coup dans le wagon et dit « Camarade Brejnev, les contre-révolutionnaires ont coupé la voie ! Qu’ allons-nous faire ? » Brejnev dit « On va prendre le rail de derrière, le poser devant et ainsi de suite et le train repartira » Le train repart. Un cheminot rentre tout à coup dans le wagon et dit « Camarade Gorbatchev, les contre-révolutionnaires ont coupé la voie ! Qu’ allons-nous faire ? » Gorbatchev lui dit « on va tous secouer le wagon et faire croire que le train avance ».
Voilà, c’est ce que fait Sarkosy. Il s’agite dans tous les sens, se prononce sur tout et dans le tas, tout le monde trouve la pépite qu’il souhaite. Idées simples, politique compassionnelle, passion calculée pour les faits divers assortie de commentaires dignes du pilier de comptoir du Café de Commerce. Les médias ne notent ni les contradictions, ni les engagements intenables et non tenus. Sans parler des déclarations hallucinantes sur certains dossiers où la hauteur de vue est nécessaire (c’est le premier personnage de l’état tout de même ! !). Un fou tue quelqu’un ? Il faut juger les fous. Qui pour dire que cette remarque est totalement folle quand on sait que le fondement de la sanction pénale est celle de la responsabilité, de l’acte conscient. Simplement, cette approche médiévale (on exécutait les animaux au Moyen-Age) plaît aux esprits simples.
En économie, en revanche, il est cohérent le bougre avec sa logique de classe. Quinze milliards d’allègements fiscaux pour les plus aisés sur la base de l’hypothèse d’un retour à la croissance. Relance par la consommation des riches alors que tout le monde sait que le problème de la France n’est pas sa consommation mais l’absence de production des biens qu’on achète. Déficit commercial catastrophique à venir. Pour les moins aisés ? les heures supplémentaires. Belle jambe quand une période de récession molle s’annonce. Pas d’heures supplémentaires s’il n’y a pas de plan de charge. On va aller la chercher la croissance a dit notre Conducator. J’en ris (amèrement d’avance).
Maintenant, tout le monde est subjugué par le spectacle du sautillant président à qui personne ne tient tête (Fillon collaborateur, Borloo en état de mort cérébrale) et comme le dit un sociologue dans le Monde, on se demande parfois si le journal de TF1 est présenté par PPDA ou Sarkosy. Tout cela n’aura qu’un temps et plus terrible dans cette histoire c’est que le grand détricotage se fait au détriment des plus faibles. Sarko l’américain sans nul doute nourri au lait des reagonomics dont on peut apprécier chaque jour les résultats probants.

Swedish Tenimi a écrit:

Et tu crois que ceux qui ont voté à droite et qui soutiennent dur comme fer la politique puzzica de notre hyper-président, ils sont mieux que les girouettes?

Je veux juste dire que comme je n'ai pas voté pour Sarkozy, je n'éprouve aucun remord à critiquer sa politique.

Si j'avais voté pour lui, j'aurais vraiment l'impression d'être une girouette ou alors de mettre fait pigeonner.

J'ai l'impression que je ne suis pas clair dans mes explications !!!




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Il n'y a qu'à rappler que notre hyper président avait affirmé qu'il n'y aurait JAMAIS de fusion Suez/GDF lorsqu'il n'était pas encore hyper président...

edit: une histoire belge intéressante
http://www.trends.be/fr/economie/entreprises/12-1634-43584/gdf-suez---le-cadeau-de-sarkozy-a-ses--amis-milliardaires---.html#articleContainer

fabrice a écrit:

Swedish Tenimi a écrit:

Et tu crois que ceux qui ont voté à droite et qui soutiennent dur comme fer la politique puzzica de notre hyper-président, ils sont mieux que les girouettes?

Je veux juste dire que comme je n'ai pas voté pour Sarkozy, je n'éprouve aucun remord à critiquer sa politique.

Si j'avais voté pour lui, j'aurais vraiment l'impression d'être une girouette ou alors de mettre fait pigeonner.

J'ai l'impression que je ne suis pas clair dans mes explications !!!



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Mais pas de pb, je ne t'accusais de rien, je dis juste qu'il est temps que TOUT le monde (enfinceux qui ne sont pas des "amis milliardaires de Sarkozy" ) ouvre enfin les yeux.

Et puisqu'on y est, cadeau:
http://resolumentgay.blog.20minutes.fr/archive/2007/09/06/gdf-suez-ou-quand-nicolas-sarkozy-se-renie-une-fois-deplus.html

surtout chez nous en Corse, qu'il en a fait un cheval de bataille...
d'un coté il dénonce le racket à grand renforts de com... de l'autre il va adouber les barons de la brise sur la place publique... c'hè da ride...

Torna à parlà di Narbosy

Les vacances sont finies !

Mnt a écrit:

surtout chez nous en Corse, qu'il en a fait un cheval de bataille...
d'un coté il dénonce le racket à grand renforts de com... de l'autre il va adouber les barons de la brise sur la place publique... c'hè da ride...

L'argent n'a pas d'odeur , le béton non plus