Chjachjaratoghju di Bastia
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Chjachjaratoghju di Bastia


 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

 

 Les propositions pour les universités...

Aller en bas 
AuteurMessage
Pierfran
Morfale
Morfale
Pierfran


Nombre de messages : 8170
Age : 44
Localisation : Aix en Provence/Oletta
Date d'inscription : 08/09/2004

Les propositions pour les universités... Empty
MessageSujet: Les propositions pour les universités...   Les propositions pour les universités... EmptyMer 11 Avr - 14:49

Citation :
Université et recherche : la guerre des promesses
LE MONDE | 11.04.07 | 15h11 • Mis à jour le 11.04.07 | 15h11


"Je réclame que le gouvernement issu des élections de 2007 soit visionnaire sur l'université." Le 28 septembre 2006, en lançant un appel à une " refondation de l'université", Yannick Vallée, alors vice-président de la Conférence des présidents d'université (CPU), espérait que l'enseignement supérieur et, par ricochet, la recherche soient au centre du débat présidentiel.


La période y était propice, le double électrochoc des émeutes des banlieues et surtout de la crise du contrat première embauche (CPE), au printemps, avaient mis au jour ce que personne ne voulait voir : le désarroi d'une partie de la jeunesse, mal préparée au monde du travail, et la misère d'universités désarmées face à l'accueil et la formation de 1, 4 million d'étudiants. Chaque année, 80 000 étudiants quittent l'université sans diplôme. Le cap du premier cycle est particulièrement difficile. Après la première année en université, 47,5 % des étudiants passent en seconde année, 30 % redoublent, 16,5 % se réorientent. Et 6 % arrêtent leurs études. Six mois après, que reste-t-il de l'appel de M. Vallée ? Au début de la campagne, tous les candidats ont clamé l'importance de l'enjeu et l'urgence à agir en faveur de l'université. Les trois principaux candidats promettent un réinvestissement dans l'enseignement supérieur.

Ségolène Royal et François Bayrou se sont engagés à élever l'investissement par étudiant " au niveau de la moyenne des pays performants de l'OCDE". Nicolas Sarkozy veut accroître de 50 %, d'ici à 2012, les dépenses publiques consacrées à l'enseignement supérieur, soit 50 milliards d'euros en cinq ans. A ces moyens financiers, s'ajoutent des réformes de structure. Tous trois se sont prononcés en faveur de l'autonomie des universités, même s'ils divergent sur le champ de celle-ci. Mme Royal la prône dans un " cadre national" et juge indispensable de " rendre leur gouvernance plus efficace", position partagée par M. Bayrou. M. Sarkozy veut aller plus vite : l'adoption du statut d'autonomie pour les universités " volontaires" et la rénovation de leur gouvernance devraient être parmi les premières réformes de son quinquennat.

En revanche, il est plus flou sur les contours et le calendrier des mesures concernant deux dossiers potentiellement explosifs - la sélection et la modulation des droits d'inscription - préférant parler d'" orientation sélective" et estimant la seconde question non " illégitime par principe".

En matière de recherche, les candidats se livrent à la surenchère. Nicolas Sarkozy promet une hausse budgétaire de 25 %, Ségolène Royal de 10 % par an pendant cinq ans, François Bayrou de 5 % par an pendant dix ans...

A l'aune du "mieux-disant chercheur", la candidate du PS l'emporte : l'augmentation qu'elle propose (60 % au total) est comparable à celle du président de l'UDF, mais sur une période deux fois plus courte. En comparaison, l'offre du candidat de l'UMP fait figure d'aumône.

Mais, estime Bertrand Monthubert, président de Sauvons la recherche !, "ce qui compte est ce qui sera fait avec cet argent". En l'occurrence, M. Sarkozy a le mérite de la clarté. Alors que la majeure partie des crédits publics est aujourd'hui allouée aux organismes de recherche qui en disposent avec une certaine liberté, il veut "faire de la logique de financement sur projet la règle", et "ne financer que les projets qui font preuve de leur excellence scientifique". Une option "extrêmement dangereuse", selon M. Monthubert : "Les chercheurs vont être forcés de choisir des projets qu'ils seront sûrs de mener à bien à court terme : des projets à la mode, dans l'air du temps, c'est-à-dire déjà dépassés. Le résultat sera une stérilisation de la recherche, où les plus grandes avancées ne sont jamais planifiables."

Mme Royal, à l'inverse, estime qu'un "équilibre" doit être trouvé entre le financement de base des laboratoires, qui "assurent la charpente du système", et les financements sur projets, qui doivent à ses yeux "permettre de développer des recherches ciblées, ou d'assurer la coopération entre secteurs public et privé".

Ces deux approches budgétaires traduisent deux visions opposées de l'organisation de la recherche française.

Pour Mme Royal, les grands organismes doivent garder un "rôle central" et être "dotés de façon pluriannuelle", ce qui conserve l'architecture générale du système actuel, appelé à se "moderniser". M. Sarkozy veut le remodeler en profondeur : les universités, financées sur projets, en deviendraient le centre de gravité, les grands organismes se transformant en agences de moyens.

M. Sarkozy et Mme Royal jugent tous deux indispensable de "revaloriser" les carrières des chercheurs. Mais, alors que le premier estime que "ceux dotés d'un fort potentiel doivent pouvoir espérer voir leurs revenus progresser plus vite", la seconde met l'accent sur "la nécessité d'un plan pluriannuel de recrutement", comportant "un volant important" d'emplois d'ingénieurs, techniciens et personnels administratifs. Tels sont, au-delà des chiffres, les véritables enjeux du scrutin.
Revenir en haut Aller en bas
http://apoc.forumpro.fr/
 
Les propositions pour les universités...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Pour ou Contre la sélection à l'entrée des universités?
» Sommes-nous capables de faire des propositions pleines
» Villepin Coulé!!! Et les "propositions" qu'il fait
» Carotte pour les bons, trique pour les mauvais sauvages
» Pour PSV

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Chjachjaratoghju di Bastia :: Macagna, pallo e lingua corsa!! :: Politique e quistione corse-
Sauter vers: