Bonnet d'ane pour les lycées de Haute Corse

Il est ou Antone ?

Toujours à son thé dansant ?


Je suis le seul à défendre les jeunes contre les forces réactionnaires

A l'aide

je suis un peu gêné sur ce sujet.
Je crois beaucoup à l'éducation qui est l'enjeu majeur d'une politique digne de ce nom.
Je rejoins donc Leodagan pour ce qui touche aux moyens à allouer etc..
Mais en même temps, je vois bien l'illusion du bac. Il serait préférable d'aller vers une orientation conforme au niveau et aux aspirations de certains jeunes et de faire en sorte que leur évolution (apprentissage, parcours tourné vers la professionnalisation) soit motivant, non dévalorisé et sanctionné par un diplôme négociable sur le marché du travail.
Tout le monde ne peut pas faire un DEA.
Par contre tout le monde a le droit d'en faire un et je désèspère de voir des cloches avoir les moyens de poursuivre des études pour lesquelles elles n'ont pas le niveau et des jeunes extraordinaires, faire des doubles journées parce que les parents ne peuvent assumer la charge financière de leur formation.

Ce n'est pas l'éducation qui est une illusion, c'est le système qui la dirige.

Je suis un fervent défenseur de l'éducation, mais ne mettons pas n'importe quoi sous cette étiquette.

On parle bien d'éducation scolaire. Or aujourd'hui, les prérogatives des enseignants ne limitent pas uniquement à cet objectif. Les équipes sont hétérogènes, trés peu d'établissements ont un véritable projet scolaire, et ceux qui en ont un ne sont pas forcément bien admis par l'administration...

L'éducation nationale est une pyramde dont les sommets n'ont rien compris aux réalités de terrain. Et aujourd'hui ceux qui se pavannent en disant nous avons 80 % de réussite au bac, ne savent pas ce qu'en pensent réellement les intéressés de leur bac. Bien entendu, ils sont contents du papier qu'ils obtiennent. Mais je me rappelle que j'ai eu la même joie lorsque j'ai eu mon BEPC, à l'époque... C'est dire !

L'école d'aujourd'hui n'est plus celle d'hier, ILS érigent des directives en prétendant avoir la bonne méthode d'apprentissage de la lecture... Et tant d'autres paperasses !

Je rêve d'un ministre qui dira : les enfants sont différents, il faut s'adapter à leurs manière d'apprendre et qui mettra en oeuvre les moyens de formation des enseignants, aujourd'hui trop débordé à gérer les urgences...

En Corse, ce n'est pas pire qu'ailleurs, on nous montre du doigt parce que les lycées ne sont pas performants... Cela ne date pas d'aujourd'hui, et le débat n'est pas là ! Nos jeunes n'ont que trés peu de perspectives, et c'est cela qu'ils souffrent, peut-être plus qu'ailleurs, à quoi bon avoir son bac...

Se poser la question des moyens dans l'éducation, c'est bien. Mais à mon avis, mieux vaut commencer par le contenu de ce qui est transmis. Quand je vois la différence entre ce que je voyais à l'école et ce qui m'est demandé en entreprise aujourd'hui... Et pourtant, j'ai suivi une filière technologique.

Léodagan a écrit:

absolut bastia a écrit:

Pierfran a écrit:

Il faut savoir que beaucoup de lycées privées ne présentent pas tous leurs élèves, seuls ceux susceptible d'avoir le bac sont enregistrés sur les listes du Lycée. Les autres le sont en candidats libres.

Du coup, les statistiques n'ont plus aucun sens...

D'ou l'énorme connerie de la pensée socialiste française du temps de jack lang ministre de l'éducation nationale, d'imposer d'avoir 80% d'une classe d'age à avoir le bac

des lycéens qui n'ont pas le niveau plutot que d'ètre orientés vers d'autres filières d'apprentissage ou technique suivent le cursus scolaire et se vautrent au bac (enfin le bac on le donne vu que les académies ont des ordres pour avoir un taux de réussite imposé minimum ce qui oblige les profs à SUR noter de nombreuses copies).
Super le système
le bac actuellement c'est le niveau du BEPC d'il y a 20 ans quoi

L'énorme connerie c'est de demander 80% sans donner de moyens, ou sans distribuer-redistribuer correctement les financements étatiques voués à l'éducation.

aio basta

l'éducation nationale c'est PLUS de 1 million de salariés, les moyens ils les ont, le problème c'est qu'ils sont trés mal utilisés et répartis.
(cf les jeunes profs nommés en banlieus difficiles etc... y a des dizaines de problèmes comme ça mais basta..)
Trouves moi un pays au monde ou la proportion de personnel dans l'EN est comparable à la France par rapport à la population active totale.
Claude Allègre avait raison: il faut dégraisser le mammouth et le cancer qui ronge l'EN ce sont les syndicats qui ne savent que dire non à tout sans rien proposer de constructif, arche boutés dans leur conservatisme et leur archaisme, tu peux rire avec FSU, SNES, je suis pas un spécialiste de la grève et de la manifestation permanente mais Aschieri est un gros con

Citation :

L'énorme connerie c'est de demander 80% sans donner de moyens, ou sans distribuer-redistribuer correctement les financements étatiques voués à l'éducation.

Je n'ai rien d'autres à déclarer.

Léodagan a écrit:

Je n'ai rien d'autres à déclarer.

OUF

J'étais à Jeannne d'Arc jusqu'en 3e, puis 2de dans "la classe des fils de proviseurs et de profs du VLycée" au Fangu, puis 1ere et Terminale dans un prestigieux lycée parisien.

Je suis parti de Bastia 1er de la classe, en canardant les CRS à coup de cocktails molotov les jours de manif (anti Jospin pour les vieux), et me saoulant la gueule le WE avec mes amis redoublants.

Je suis arrivé à Paris, et ai terminé bon dernier au classement le 1er trimestre de 1ere.

GroOoOoOossssse différence de niveau. Vite rattrapée pour ma part heureusement.

Toujours est-il que des types que j'ai explosé au niveau des résultats pendant des années au collège et au lycée ont fini avec la mention très bien à Bastia, alors que j'ai dû me contenter de la Bien à Paris.

La différence, c'est que pour préserver un taux de réussite homogène entre les académies, on nivelle la notation par le bas dans les zones sous-performantes, comme en Corse.

MNT a écrit

Citation :

certains étudiants plus méritants, dont le revenu des parents dépasse légèrement le plafond, triment durement pour poursuivre leurs études et décrocher un diplôme dévalué...

CPP a écrit

Citation :

J'étais à Jeannne d'Arc jusqu'en 3e, puis 2de dans "la classe des fils de proviseurs et de profs du VLycée" au Fangu, puis 1ere et Terminale dans un prestigieux lycée parisien.

deux faces d'un problème identique

En fait c'est surtout la dévaluation de vos diplomes que vous pleurez