Mieux que l'an dernier?

Pensez-vous que les emeutes 2007 dépasseront en intensité celles de 2006?

je dinais samedi soir chez un ami (une soupe de poissons d'autant meilleure que nous l'avions pêchée mais c'est une autre histoire..). Il se trouve que l'ami en question fait partie des forces de la répression et qu'il a longtemps exercé dans le verdoyant département du 9cube. Il y a gardé des contacts et dispose d'informations toujours passionnantes.
Oui, il devrait y avoir des émeutes
Oui, elles seront plus amusantes que les dernières car nos amis vont "externaliser" leurs nenus amusements. Ils envisagent de faire profiter les beaux quartiers de leur savoir faire et d'aller efferayer le bourgeois. Un petit exemple de l'évolution dans l'attaque du bus de Grigny en plein jour pas plus tard qu'hier. Professionnalisme, savoir-faire et pas de routine. Ces godelureaux sont inventifs.

je vais sortir avec mon stylet

aio c'est un fantasme l'insécurité et les banlieues qui vont exploser, c'est encore un coup de TF1 pour faire de l'audience et de ParisMatch pour le sensationel

soit disant que l'auteur de l'incendie du bus avait 13 ans

attenti halloween dans le 93, faudra pas ouvrir la porte

"mon ami est blessé et il saigne à mort"

mais enfin les gens ils se laissent agresser par deux jeunes dont un de 13 ans et tout le monde se laisse faire ?

macagnaman a écrit:

mais enfin les gens ils se laissent agresser par deux jeunes dont un de 13 ans et tout le monde se laisse faire ?

l'autre était majeur et la bande était d'une cinquantaine d'individus.
Le déroulement des faits: une voiture brulait en plein milieu d'une place, le bus est arrivé il ne pouvait pas passer il y avait une centaine de personne dans le bus qui pour la plupart se rendaient au marché qui avait lieu à la cité de la grande borne.
Le chauffeur du bus leur a dit qu'il était bloqué et leur a demandé de descendre s'ils allaient au marché tous sont descendu à l'exception de 5 passagers qui devaient aller plus loin.
Une bande de 50 jeunes s'est alors approché du bus 3 en ont profité pour monter par l'arrière et ils ont aspergé à l'aide de jerricans les sièges arrière du bus, l'arrière s'est enflammé le chauffeur a fait descendre les derniers passagers en 3 minutes tout le bus cramait (longueur 18 mètres) à noter qu'il y a souvent des handicapés en fauteuil roulant dans ce bus, par chance il n'y en avait pas hier aprés-midi, les chauffeurs se font quasiment tous les jours insulter, cracher dessus, frapper à coups de poings par "des jeunes en capuches".

Ces faits ont été racontés ce matin mème en direct sur RMC infos par LE chauffeur du bus incendié hier (délégué syndical et responsable CHSCT de son entreprise)

Les pauvres,en capuches? donnons leur les moyens d'ètre décents et de s'acheter des cagoules ! Et hop : des subventions pour les "jeunes"

Pampasgiolu a écrit:

Les pauvres,en capuches? donnons leur les moyens d'ètre décents et de s'acheter des cagoules ! Et hop : des subventions pour les "jeunes"

oui mais en sweat à capuche griffé Lacoste aio mème racaille ça reste une fashion victim de la société de consommation et avec ses dress codes

Je suis pour l'instauration d'un permis de détention et de port de sweat à capuche...

CPP a écrit:

Je suis pour l'instauration d'un permis de détention et de port de sweat à capuche...

On rajoutera un permis pour le port de survètement en satin dans les chaussettes avec une casquette retournée ou non enfoncée sur la tète

.

et on s'incline.

En même temps, ça arrange les 2 extremes que les banlieues brulent...Sarkozy et Le Pen, qui pourront à loisir jouer la carte de la répression, et les plus baulli en face qui pourront continuer à tout bruler. On dirait qu'il y a consensus. Mais quand des jeunes choisissent d'autres moyens d'expression que la violence urbaine, faut voir ce qui leur tombe dessus, exemple de l'association Bouge qui bouge, je crois (pas sur du nom).
1997: Emeutes dans leur ville (Dammarie-les-Lys, je crois) suite à la mort d'un jeune: cocktails molotov contre CRS et gardes mobiles.
Puis ils fondent Bouge qui bouge et décident d'investir le terrain associatif: aides aux personnes, soutien scolaire...et action sur le terrain judiciaire en réclamant des enquetes suite à la mort en 2 jours de 2 jeunes en 2002. Donc, après la mort de ces 2 jeunes, manifestation assez importante dans leur ville pour que la lumière soit faite sur les 2 morts, et ils ont donc tractés pour appeler à la manif et à ce que lumière soit faite donc.
Peu de temps, après la manif: descente du RAID et du GIR dans la cité, contre l'association Bouge qui Bouge, leur local est saccagé puis muré par la préfecture.
Ils ont obtenu gain de cause au tribunal administratif (préfecture condamnée à rouvrir le local) , mais bizarrement, dans le nuit qui a suivi le jugement, un mystérieux incendie a entièrement ravagé le local.

sittembre a écrit:

.... qui sème la merde récolte la cureghja, c'était ma pensée du jour.

en parlant de merde, si certains vont en prison il sauront quoi faire (c est le cas de le dire)

Citation :

Un détenu australien vient d'inventer une nouvelle méthode pour s'échapper de prison. Robert Cole, 37 ans, a utilisé un laxatif pour maigrir de 14 kilos, ce qui lui a permis de se glisser dans un trou de 15 centimètres qu'il avait creusé pendant trois semaines dans un mur d'une prison de Sydney. Le jour de son évasion, l'homme ne pesait plus que 56 kilos. Robert Cole était détenu dans l'hôpital de la prison, où il suivait un traitement psychiatrique pour une durée indéterminée.

Pour justifier son évasion, Robert Cole a déclaré que cette détention était "très frustrante" puisqu'on ne lui avait pas donné de "date précise pour sa libération et aucun traitement pour le soigner". Après sa capture, l'homme de 37 ans a plaidé coupable et a été condamné à deux ans et deux mois de prison. Après avoir purgé sa peine, Robert Cole restera néanmoins sous surveillance dans l'hôpital de la prison, jusqu'à ce que les autorités estiment qu'il n'est plus un danger public.

Citation :

Samedi 28 octobre 2006

Banlieues: "nuit relativement calme", 6 policiers légèrement blessés
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La nuit de vendredi à samedi a été "relativement calme" dans les quartiers sensibles, a indiqué à l'AFP la direction générale de la police nationale, qui a fait état de six policiers légèrement blessés et de 25 interpellations dont 21 en Ile-de-France.L'événement

"La nuit a été relativement calme", a indiqué la direction de la police. De nouvelles attaques contre des autobus, avec deux autobus incendiés au Blanc-Mesnil (six en trois jours dont cinq en Ile-de-France), ont constitué le trait le plus marquant des incidents relevés, alors que six policiers ont été légèrement blessés et 25 individus interpellés dont 21 en Ile-de-France.

Le nombre des interpellations cité ne concerne que les interpellations liées à des violences urbaines, à l'exclusion de tout autre fait.

Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur souligne que "peu d'incidents ont été relevés au cours de la nuit du 27 au 28 octobre", un an après jour pour jour le début des émeutes dans les banlieues.

Les "principaux" se sont déroulés "en soirée et en début de nuit au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis)" avec "deux bus incendiés", et à Reims "avec une tentative d'incendie de bus. A Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Meaux (Seine-et-Marne) et Toulouse, les pompiers et les policiers intervenant pour faire cesser des dégradations et des incendies de véhicules ont été pris à partie".


Le ministère de l'Intérieur qui salue le "professionnalisme des policiers, des gendarmes et des pompiers" rappelle qu'"avec un renfort des effectifs locaux par 4.000 policiers et gendarmes, un dispositif discret mais réactif avait été mis en place" qui "a permis d'intervenir rapidement où certains actes ont été commis".

Dans la région parisienne, c'est en tout début de soirée que les incidents les plus graves ont eu lieu avec l'incendie de deux autobus (six depuis 48 heures, dont cinq dans la banlieue parisienne).

Au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), vendredi à 18H15, deux individus cagoulés et armés ont mis le feu à un autobus de la compagnie Transports rapides automobiles. Vers 19H35, un véhicule de la RATP a été brûlé par six à dix personnes au visage masqué.

Peu avant minuit, dans une cité de Montfermeil, près de Clichy, de brèves échauffourées ont opposé policiers et groupes mobiles. Selon une source policière sur place, "un jet de pierres sur une voiture de police" aurait provoqué la confrontation, dans la cité survolée par un hélicoptère dont le projecteur balayait les lieux.


A Gennevilliers (Hauts-de-Seine), pompiers et policiers ont essuyé un caillassage dans la cité du Luth, vers 22HOO.

Dans l'ensemble, le nombre des voitures brûlées aurait connu une légère hausse par rapport à la normale mais jugée peu significative, alors que la police se refuse à fournir un décompte à ce sujet afin de prévenir "tout effet de mimétisme".

Les premières informations recueillies par l'AFP en province confirment le sentiment d'une nuit plutôt calme.

Dans le Nord, les pompiers ont fait état d'une "soirée normale: cela n'a que très légèrement dépassé l'activité d'un soir de week-end habituel sur certains quartiers de la métropole (lilloise) mais c'est loin d'être alarmant", a-t-on indiqué. Les quartiers touchés ont été Lille-Sud, la ZUP de Loos et certains quartiers de Roubaix.

Dans le Pas-de-Calais (Lens, Arras), dans la Somme (quartiers nord d'Amiens), dans la Marne (Reims), rien de particulier n'a été signalé.

Dans le Rhône, la police a parlé d'une nuit "assez calme comme les nuits dernières": sept voitures incendiées, dont six à Vénissieux où une personne à été interpellées, et des "incivilités" commises à l'encontre des pompiers.

Dans la Loire, à Saint-Etienne une dizaine de voitures ont été brûlées mais il n'y a pas eu d'interpellation.

Aucun incident notable n'a été relevé dans l'agglomération bordelaise, alors qu'à Toulouse quelques feux de voiture ont été signalés.

Vendredi de de 10H00 à 22H30, la journée d'hommages s'est déroulée dans le calme. "Il faut que le calme, la dignité, le courage qui règnent ici persistent. Montrons qui nous sommes vraiment!", a lancé le maire PS de Clichy-sous-Bois, Claude Dilain, après la marche à laquelle participaient des centaines d'adolescents. Les mots "Zyed et Bouna, morts pour rien" s'affichaient sur la banderole du défilé, dont le silence n'a été troublé que par les youyous de douleur d'une habitante.

Muhittin Altun, 18 ans, seul rescapé du drame, défilait, visage fermé.

Le 27 octobre 2005, Zyed Benna, 17 ans, et Bouna Traoré, 15 ans, avaient été électrocutés dans un transformateur dont ils avaient escaladé les hautes enceintes pour fuir la police.

Leurs pères, tous deux éboueurs de la ville de Paris, l'un originaire de Tunisie et l'autre de Mauritanie, ont brièvement remercié la foule, devant la stèle inaugurée en mémoire des deux victimes. Puis 500 personnes se sont réunies dans un centre culturel de Clichy-sous-Bois, pour une soirée d'humour, de contes, chants, projections ou débats.

Dans la nuit du 27 au 28 octobre 2005, des dizaines de jeunes, décidés à "venger les deux petits morts à cause des flics", s'en étaient pris aux pompiers, policiers et bâtiments publics et avaient incendié des voitures