Est ce qu'il y a des gens du Nebbiu ici?

ils apprécieront la conclusion de l'article d'Antoine ALBERTINI...sinon, a Santu Petru di Tenda, ça ne rigole pas ..

a écrit...

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Santo-Pietro vandalisé : pourquoi et par qui ?
LE MONDE | 04.04.06 | 16h25 • Mis à jour le 04.04.06 | 16h55

L'heure est grave à Santo-Pietro-di-Tenda, petit village corse de 350 âmes niché en plein coeur du Nebbio, dans le Nord de l'île. Avec son site néolithique et un oratoire baroque perché à 13 kilomètres de la station balnéaire de Saint-Florent, "la commune avait tout pour être un paradis", déplore Marie-Antoinette Clementi, maire depuis 1995. Mais "l'accélération ces dernières semaines" des vols, dégradations et menaces empoisonne la vie de ce village et alimente les spéculations sur l'identité des membres de l'insaisissable bande de vandales qui font régner la terreur.



N'y tenant plus, "Marie-Antoinette" a invité, il y a une semaine, les habitants à se réunir devant l'église San Giovanni Evangelista pour "se parler". La petite assemblée a dressé l'inventaire des méfaits les plus récents. Pêle-mêle : lampadaires du village brisés ; pare-brise étoilés à coups de barres de fer ; saccages de clôtures à répétition ; bancs publics "tout neufs" écrasés au 4 × 4. Même le monument aux morts a été maculé d'inscriptions. Sans compter les "10 chiens et autant de chats" empoisonnés en un an, les menaces de mort, les voitures incendiées...

"Nous traversons une situation éprouvante. (...) Pourquoi notre commune est-elle si peu épargnée ? Où est le village de Santo-Pietro si hospitalier ?", a demandé Mme la maire devant des visages fermés et des regards obliques. "Ici, c'est la Corse profonde", hasarde en guise d'explication un habitant du village voisin de Sorio, venu assurer "ceux de Santu-Petru" de sa solidarité.

De soutien, Horace Lotti en a bien besoin. En une nuit, les quarante jeunes oliviers qu'il a "élevés après les terribles incendies d'il y a deux ans" ont été méthodiquement sciés.

Pourquoi? Et par qui?


Jeanne se pose les deux mêmes questions. Cette petite femme qui tient Chez Joël, le café du village, figure, tout comme Horace, parmi les victimes de prédilection des "lâches". Elle s'emporte, mêlant corse et français, parce qu'"ils" ont logé une balle dans la tête de sa jument, "qu'ils se sont emmené les trois porcs" que son mari "devait tuer pour la Noël".

"Ils" ? "Des gens méchants, des jaloux", avance Monique Rossi, qui n'a jamais "quitté Santo-Pietro plus d'un mois en quarante-deux ans". Coupables désignés selon certains habitants, les "jeunes" du village, une bande de gamins en scooter, sont mis hors de cause par d'autres.

D'autant qu'il y a la rumeur, personnage central de l'histoire. Alarmante ou grotesque, c'est selon. Tissée de haines recuites que des aïeux "en inimitié" ont léguées au village, d'histoires de chasse et de braconnage - "une religion, par ici", apprécie une fine gâchette du coin -, d'accusations contre untel, coupable d'avoir "sans doute" mis le feu, ou contre tel autre, "peut-être bien" celui qui a déposé la tête tranchée d'un chien devant la porte d'une maison...

Quelle maison ? On ne sait plus très bien ; mais on lève tout de même les yeux au ciel en évoquant le lupanar dissimulé, "à ce qu'on dit", derrière les murs d'une villa voisine.

Certains n'hésitent plus à évoquer carrément les menées occultes de la Brise de mer, l'équipe première du grand banditisme corse, devenue depuis dix ans le deus ex machina de tout imbroglio insulaire, règlement de comptes, subite réussite commerciale et, désormais, querelle de village.

Les gendarmes ont été saisis d'une vingtaine de plaintes. Tiennent-ils une piste sérieuse ? "Moult faits délictuels ont en effet été constatés", se borne à confirmer le plus gradé du trio, dépêché sur les lieux le jour de l'assemblée.

Quant aux victimes, elles aimeraient bien faire mentir l'Histoire. "Les gens du Nebbio, écrivait Mgr Giustiniani, évêque de la région, sont turbulents, factieux, très intrigants et querelleurs, surtout les habitants de Santo-Pietro qui (...) ont toujours été disposés à mal faire, à commettre de graves excès."

C'était au XVIe siècle.

ah ah ah on dirait ta nouvelle o antone
Sinon ça casse un brin quand même...

tu y as pensé aussi mais je n'aurais jamais imaginé un truc pareil

Eiu so di Santu Petru per parte di u mo babbone...e Antone Albertini dinu chi simu cugini...

Enfin,le Horace,il est mal lotti...

Misgiu Ribellu a écrit:

Enfin,le Horace,il est mal lotti...

Depuis l'antiquité il est connu que les horaces sont coriaces...

avec cette histoire il est, Horace, au désespoir!

Je pense que ce Mr Lotti se ment à lui-mème et n'est pas fait pour la vien au village...

on arrête, il n'aime pas qu'on lui jette la pierre Lotti.

ça a toujours existé ce genre de truc, pas de quoi faire un article dans le monde Franchement

Quand j'étais gosses, je me souviens de quelques blessés et morts par balles. Je dirais pas que c'étais courant , mais en tout cas récurrent avec un nombre de victime assez conséquent

Sinon ,les conneries habituelles, style détruire le linge sur l'étendage, tuer un chien , une chèvre, faire rentrer des bêtes dans les jardins ..... Et j'en passe ....

Alors ce genre d'articles dans le monde, à part faire de la mauvaise pub

tu as été élevé à Khartoum?

Antone a écrit:

tu as été élevé à Khartoum?

En Corse et je t'assure que c'est rigoureusement exacte, je peux pas citer de noms, pour des raisons évidentes .....